Création d’une entreprise citoyenne et régionale des chemins de fers Occitans et Catalan.

La SNCF-RFF se décharge petit à petit de ses missions et charges sur les régions. Pour faire une opportunité de cette démission… la création d’une entreprise citoyenne et régionale des chemins de fers Occitans et Catalan.

– La réouverture de lignes et de gares développe les villages qui en bénéficie (comme au lancement des anciens « Chemin de Fer du Midi Pyrénées »). Ainsi, c’est un outil important pour une meilleure répartition économique du territoire et l’autonomie vis à vis des métropoles.

– C’est aussi un outil pour une répartition de la densité et éviter la densification fatale aux métropoles.

– Casser le maillage étoilé vers les métropoles et permettre le lien plus direct entre les départements et les plus petites agglomérations (maillage en toile d’araignée ?) permettra une meilleure fréquentation des trains, d’éviter les cités dortoirs, plus d’autonomie vis à vis des métropoles et donc plus d’activités et de liens de proximités.

Sous forme d’une Société Coopérative d’Intérêt Collectif avec un CA composé d’usagers, de riverains, de collectivités, d’associations militantes, d’artisans, de producteurs, de commerçants, d’investisseurs,… nous pouvons développer l’économie citoyenne et l’implication de ces derniers dans la politique de leur environnement proche. Pour aider au financement de cette entreprise :

– Re-développer le FRET (transport ferroviaire), qui fut une part rentable de la SNCF.

– Taxer la société VINCI qui profite des traversées du territoire (qu’il a privatisées avec l’aide de l’argent public).

– Exiger du ministère de l’écologie une part de la TIPP.

4 réponses à “Création d’une entreprise citoyenne et régionale des chemins de fers Occitans et Catalan.”

  1. J’adhère complètement à cette proposition, en particulier en ce qui concerne la création d’une coopérative d’intérêt collectif avec ce CA véritablement représentatif.
    Depuis plusieurs années déjà, la suppression de nombreuses lignes locales sous le prétexte d’une faible rentabilité, en favorisant la route au détriment du rail, s’est traduite par des pertes d’activités touchant non seulement le monde agricole et le petit commerce de proximité, mais aussi par des pertes d’activités industrielles, composées d’un réseau de P.M.I. dispersées dans un tissu rural qu’elles dynamisaient. A titre d’exemples rappelons les domaines de la plasturgie et de la micro-mécanique implantées dans le Jura et les vallées alpines.
    A ce propos, la loi Macron, en favorisant les bus au détriment du rail, est pour moi en totale contradiction avec une politique d’éco-développement véritablement responsable au service des citoyens.
    Aussi, malgré mes faibles disponibilités actuelles, je prépare un dossier technique concernant le train jaune et les fameux TER qui seront en concurrence avec des compagnies de bus privées low cost dans le département des PO et notre région Languedoc-Roussillon, pour notre rencontre départementale à Thuir, la semaine prochaine.
    Cordialement, Alain

  2. Le développement du train passe par la coordination de sociétés ferroviaires de niveau régional, national et européens. La création d’une « entreprise citoyenne et régionale des chemins de fers Occitans et Catalan” doit aller de pair avec la création d’entreprises similaires dans les autres régions françaises et au niveau européen. A chaque niveau de financer ses infrastructures ou trains. C’est le seul moyen pour que se crée d’un coté des trains interconnectant les grandes villes européennes et que de l’autre, de ré-ouvrir les lignes régionales. Dans ce contexte, les lignes LGV à la françaises ne sont plus finançables.

  3. le service public ferroviaire doit rester national afin d’assurer une véritable égalité d’accès à la mobilité sur tout le territoire national et une vision d’ensemble du réseau. Devons nous baisser les bras devant la casse du service public et se trouver des solutions locales plutôt que de défendre l’un des droits qui fondent notre république ? je ne le crois pas.

    • Il faut ouvrir les yeux, le service public national des chemins de fer est déja cassé, seules les régions peuvent le relever et développer même de nouvelles offres comme la réouverture d’anciennes lignes ou du ferroutage etc…la garantie d’égalité doit juste passer par un système de péréquation des moyens affectés par l’état aux transports comme ds toute organisation fédéraliste et ça marche mieux.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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