S’il y a bien une idée fausse, c’est de croire que les collectivités locales indépendamment de leur compétence, n’ont pas leur part de responsabilités dans l’emploi en Région.
Le nombre d’appels d’offre communaux ou intercommunaux attestent des emplois qu’elles peuvent créer ou éviter de faire disparaître.
Mais pour favoriser l’emploi, il faut respecter certains critères qui ne le sont pas aujourd’hui.
Il faut par exemple arrêter de croire que le bon élu est celui qui arrive à négocier au maximum le prix avec les entreprises. Le critère « moins disant » est trop souvent privilégié par rapport à d’autres critères qualitatifs.
Certes l’élu se ventera d’avoir réussi à faire réaliser des économies à sa collectivité mais à quel prix !
Quel est l’intérêt pour une collectivité d’obliger une entreprise à répondre en dessous de son marché. Car c’est là, la triste réalité. Une entreprise qui sous facture son marché est une entreprise qui à terme sera obligée de licencier voir de totalement fermer son entreprise.
Mais on peut s’interroger pourquoi l’entreprise préfère-t-elle malgré tout répondre à l’appel d’offre plutôt que de renoncer ?
D’abord, elles ne le peuvent pas toutes.
Celles qui le peuvent ce sont les plus gros groupes qui souhaitent ainsi en cassant le marché entraîner la liquidation des petites TPE/PME.
L’élu satisfait n’a ainsi que réussi à créer un marasme économique dont seuls les plus gros bénéficient.
Il faut savoir que 95% des entreprises régionales (Languedoc Roussillon) ont moins de 10 salariés.
Nous, futur-es conseiller-es régionaux écologistes, c’est une idée forte que nous pouvons mettre en avant : celles de ne pas casser les prix en privilégiant les critères qualitatifs.
C’est un discours réaliste qui répond à nos valeurs et en même temps que toutes les organisations professionnelles notamment du bâtiment ou des travaux publics attendent.
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