Clarifier et s’approprier le terme d’ « économie circulaire »

La notion « économie circulaire » est en train d’être récupérée par les tenants de la croissance verte comme l’a été le développement durable.
Nous devons en avoir une définition écologiste, qui par ailleurs puisse servir de direction à l’ensemble de notre projet politique et économique, qui se situe a l’exact inverse des propositions de nos adversaires politiques consistant à nous engager à une compétition entre région (via les métropoles) comme il y a une compétition entre les nations, ou plutôt entre leurs géants économiques, la population n’étant qu’un outil de cette compétition..
A l’instar des écosystèmes naturels et pour le dire avec des mots simples, l’économie que nous prônons doit être « de faire au mieux que l’on peut avec ce qu’on a ». Cela signifie donc
-au maximum avec nos propres ressources présentes sur le territoire et sans aller au delà de leur renouvellement, ce qui implique de tenir compte des limites mais aussi des potentiels inexploités, notamment grâce à l’économie du partage désormais facilitée par la présence d’internet
-sur le territoire et pour le territoire (en mettant donc la population au centre)
-en s’attachant à boucler les cycles (ré-emploi, recyclage, énergies renouvelables, et pour l’agriculture, restauration des sols et de la biodiversité )
-les moyens économiques sont aussi une ressource : l’argent dépensé sur le territoire doit au maximum « tourner » sur le territoire d’un acteur économique à l’autre.
Il ne sert a rien d’avoir des transferts économiques des territoires riches vers les territoires pauvres si l’argent ne fait que traverser, en repartant aussitôt au travers de l’achat de produits et services venus d’ailleurs (parfois de très loin).
Les actions et la politique de la région dans tous ses domaines de compétences doivent intégrer cet objectif d’économie circulaire, pour augmenter la résilience des territoires et relocaliser l’économie, en fixant les emplois das nos divers bassins de vie. Cela pose la question d’une monnaie régionale et de plusieurs monnaies locales en plus de l’euro, qui en outre auraient l’avantage de sécuriser l’activité (cela manque cruellement à la Grèce en ce moment).

Une réponse à “Clarifier et s’approprier le terme d’ « économie circulaire »”

  1. Tout à fait d’accord, comme il faut se méfier de billevesées comme le « développement durable », et de tout adjectif accolé au capitalisme, qu’il soit vert, ou à visage humain, comme la « croâssance », même verte elle aussi.
    Moteurs du capitalisme, et de sa dérive « phynancière », extractivisme, productivisme, consumérisme doivent laisser place à une attitude plus respectueuse des limites de notre planète…
    L’ESS aussi doit être encadrée, sous peine de devenir une « sous-économie »!

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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