Artificialisation des terres agricoles

Nous le constatons, l’artificialisation des terres agricoles pour réaliser des zones d’activité économique (ZAE) est un fléau. Mais ce n’est pas tant que des ZAE soient réalisées, mais qu’elles sont devenues l’unique outil que mettent en œuvre les intercommunalités et la Région pour, selon elles, créer de l’emploi, mais surtout pour les EPCI de se constituer un matelas de recettes fiscales.
A côté de ça, l’agriculture est perçu comme une activité du passé, alors que les besoins en fruits et légumes bio sont loin d’être satisfaits. La Région pourrait conditionner ses aides financières auprès des EPCI à ce que celles-ci mettent en œuvre une zone agricole protégée (ZAP) de même surface que les ZAE pour lesquelles elles sollicitent des aides. Équiper ces ZAP avec des infrastructures de stockage, de transformation et de commercialisation pourrait donner lieu à des bonifications, ainsi que la création de hameaux agricoles pour que les exploitants qui s’y installent puissent vivre à côté de leurs terres.

2 réponses à “Artificialisation des terres agricoles”

  1. Il faut revaloriser le travail de la terre, favoriser l’installation de jeunes agriculteurs, rechercher des moyens d’organisation (pour les congés etc..) pour attirer plus de jeunes.

  2. Dans mon village, la seule vision de développement du maire est de construire des habitations qui vont bétonner quelques hectares de plus, alors même que ce terrain aurait pu être préserver pour notre avenir (culture vivrière, jardins ouvriers, harboretum, etc.)
    Je suis persuadé que nos politiques n’ont pas réellement conscience de l’avenir qui se prépare même s’ils ont une vague idée intellectuelle.
    Je suis convaincu qu’une grande partie du chômage sera résorbé par un retour aux activités agricoles; et ce d’autant plus que l’obligation de réduire notre empreinte carbonnée va freiner l’agriculture industrielle qui tue des emplois.

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Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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