Après le projet, construire une équipe

Après la démarche de co-construction du projet viendra la nécessité d’organiser la constitution de listes.

Deux écueils sont à éviter : les seules négociations partisanes, et l’AG permanente (même à quelques personnes votantes…).
Un enjeu : trouver des modalités qui permettent de garder les 2 pieds qui font la démarche : une démarche ouverte et citoyenne, et un soutien assumé de partis politiques.

Propositions d’étapes (à affiner) :
* envisager la constitution d’une coordination paritaire chargée de suivre le processus de désignation et constitution des listes : avec des représentants des différents partis politiques, et des citoyens non encartés (sur une répartition de 2/3 – 1/3 ou 50-50%).
* travailler à une échelle locale (les signataires de la démarche) des critères de composition d’une liste qui permettrait d’incarner le sens de la démarche, la diversité attendue : diversité professionnelle, de parcours, etc… (AG locales ?).
* appel large à candidature en + des candidatures des partis déjà proposées ou à proposer.
* donner mandat à la coordination de proposer un ou plusieurs scénarios de listes de candidat-es à partir des critères définis par les AG locales.
* vote par une AG régionale du scénario de listes.

4 réponses à “Après le projet, construire une équipe”

  1. Il faut surtout de la transparence, et donc des votes via internet pour rassembler un maximum de personnes impliquées dans le processus pour valider les listes constituées par des assemblées citoyennes.

    Surtout, il faut décider de têtes de liste avec des primaires à un tour avec vote transférable pour favoriser non pas le/la candidate du plus gros groupe, mais obtenir la tête de liste qui a le plus large soutien parmi les personnes impliquées. Et grâce à ce systême, pourquoi ne pas présenter un duo de tête (un militant/un citoyen, un homme/une femme, un(e) MP/un(e) LR) qui seraient président(e) et vice-président(e) potentiels.

    Le plus compliqué étant de clôturer tout ce processus avant la mi-septembre pour avoir trois mois entiers de campagne…

  2. Après le projet, construire une équipe, certes … Mais après le projet, après les 13 listes qui composeront l’équipe, il faut construire « une stratégie de campagne ». Oh l’expression martiale ! Mais il faut bien reconnaître que son absence ou son inadéquation a, par exemple, coûté la victoire à l’ancien maire de Toulouse pourtant donné favori, quasiment jusqu’au premier tour, des instituts de sondages. Alors s’il ne faut pas mésestimer les réseaux sociaux et autres moyens classiques, il convient de se demander comment intéresser le citoyen-électeur qui se détache des elections. Le tractage, le boitage, les meetings, … ne semblent plus être les seules bonnes solutions. Il faut innover, étonner, interpeller … Pourquoi ne pas réfléchir à 2 ou 3 candidat-es qui à tour de rôle sur chaque place de ville et de village haranguerait la population ; un peu comme le font certains anglais en libre expression à Trafalgar Square ?

  3. il faut oser….du renouveau par les assemblées citoyennes… il faut leur donner le pouvoir de designer une équipe qui élira en son sein un tête de liste. Soit on joue le jeu des assemblées citoyennes ce qui impose aux partis de se plier aux décisions prises même si elles ne correspondait pas au sacro sain part d’influence des autres ou des uns…. Certes le temps nous est compté pour les régionales et le processus de cette année ne pourra être qu hybride mais avançons, tendons vers cette démocratie… offrons l opportunité aux citoyens de s emparer de l outil « assemblées citoyennes » pour influer réellement sur les choix politiques et les choix des personnes.. Il faut que partout se développe des AC pour construire pierre après pierre assemblées après assemblées ce qui constituera le socle démocratique de demain…..

  4. Je crois que aussi que l’appellation « rassemblement citoyen » ne doit pas être vidée de tout sens par des discussions non transparentes entre partis politiques pour le partage d’un hypothétique gâteau. si nous reproduisons les erreurs passées cela nous conduira à l’échec. L’implication citoyenne hors parti est une manière de commencer à réaliser union populaire à laquelle beaucoup d’entre nous aspirent. Cette implication ne doit pas être vue comme un accessoire électorale mais comme une démarche stratégique à long terme, elle doit être réelle, non seulement , comme il a été fait, au niveau de la définition éthique et programmatique mais dans la constitution des listes et la prise de responsabilité.
    Nous devons faire que le plus grand nombre décide, pas seulement au niveau d’assemblées citoyennes mais le plus largement possible parmi les signataires.
    Une part (à déterminer) de tirage au sort parmi les candidats serait un bon compromis, à court terme pour donner la place qui lui revient à la représentation citoyenne.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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