L’aéronautique a une grande importance économique dans notre région, même si c’est surtout le cas côté Midi-Pyrénéen.
De grandes tension existent, malgré un contexte de court terme encore florissant :
– conjoncture sociale déprimée due à une gestion financiarisée et à l’absence de grand projet
– tension à venir sur les ressources fossiles (qui induisent à relativiser les perspectives idylliques de trafic aérien tracées par les industriels)
– nécessité de lutter contre le changement climatique et donc de décarboner l’industrie et les transports
– nocivité d’une quasi-mono-industrie régionale (même si l’extension à la grande région contribue à diluer un peu).
Il s’agit donc, là comme ailleurs, de s’engager dans une transition (sans doute douce et partielle), vers des domaines où en particulier les grandes compétences présentes dans l’aéronautique pouraient utilement se redéployer : énergies renouvelables, économies d’énergie, efficacité énergétique, recherche et innovation éco-conditionnées, économie circulaire, valorisation des déchets, gestion intelligente de l’énergie, ….etc
La région pourrait avoir une action primordiale : aides à l’essaimage, plans de sécurisation des emplois de conversion, basculement (partiel) des crédits régionaux directs ou indirects dont bénéficient la filière aéronautique, conversion (partielle) du pôle de compétitivité dédié à l’aéronautique et à l’espace à Toulouse vers les métiers de la transition.
Une piste ?
L’aide au développement de Zeppelins nouvelle génération !
Alors qu’Airbus a préféré élargir des centaines de km de route pour faire arriver des corps d’avion à Toulouse plutôt que de donner une opportunité aux Zeppelins en leur confiant ce transport !
Voilà un mode de transport aérien et de transport de charges lourdes facilement décarboné grâce à l’électricité et/ou au biogaz.