17 propositions générales issues de la préparation de la Conférence Mondiale sur le Climat par une délégation de 150 jeunes

Dans le cadre de la préparation de la Conférence Mondiale sur le Climat (Paris, décembre 2015), la ligue de l’enseignement et l’association « les jeunes du monde » se sont associées pour mettre en oeuvre une démarche de mobilisation des jeunes de plusieurs pays, en particulier des lycéens.
Ce projet, en collaboration avec le Centre Edgar Morin et les Petits Débrouillards, est labellisé COP 21. Il s’inscrit dans la perspective de cette conférence qui aura lieu du 30 novembre au 15 décembre 2015 dans la capitale.
Le jeudi 28 mai, à l’Hôtel de Région de Midi Pyrénées, s’est déroulée la journée de rencontre des Jeunes pour le Climat. Une délégation de 150 jeunes issus de 15 pays (dont Equateur, Brésil, Chili, Mexique, Italie, Pologne, Portugal, Espagne, Israël, Liban, Inde, Chine) et de lycées de Midi-Pyrénées, de Limousin, de Poitou-Charentes, d’ Ile-de-France et de Bourgogne ont participé à ce rassemblement.
Après une phase d’acculturation puis de discussions au travers de « focus group », ils se sont exprimés au travers de plusieurs tables rondes et ont présenté l’avancée de leurs travaux et les propositions qu’ils feront lors de la Conférence de Paris sur les changements climatiques (COP 21).
Le travail de synthèse de toutes leurs réflexions a permis de dégager 17 propositions générales. Elles devront maintenant être retravaillées, affinées, développées, mais elles constituent la base générale de ce qu’ils proposeront aux Chefs d’états et de gouvernement à Paris pendant la COP21 :

– Développer tout au long de la vie l’Éducation à la Durabilité, en particulier à l’école et chez les plus jeunes.
Garantir l’exemplarité des acteurs publics en matière de lutte contre le réchauffement climatique, à tous les niveaux.
– Financer les économies d’énergies, en priorité pour les populations les plus vulnérables et supprimer les   –   –    – Subventions aux énergies non renouvelables.
– Favoriser l’économie circulaire.
– Favoriser la démocratie locale.
– Garantir les droits fondamentaux de tous (droit à la santé, à l’éducation, au logement, …) pour garantir la préservation du climat.
– Développer des transports collectifs en énergies propres (co-voiturage, gratuité des transports publics, responsabilité des entreprises sur la mobilité de leurs employés).
– Sanctuariser un « Bien Commun Mondial » : la forêt, l’eau, l’air, la terre, avec une gestion collective internationale.
– Créer un fond international de sauvegarde de ce « Bien Commun Mondial ».
– Créer un Tribunal International de « Crime contre le Bien Commun Mondial ».
– Favoriser une agriculture paysanne, respectueuse de la terre et du vivant.
– Mettre en relation les connaissances, les savoir-faire, les expériences, en vue d’une transition de nos sociétés.
– Affirmer la nécessité d’une accélération de la transition énergétique.
– Gérer les déchets au niveau local.
– Favoriser le débat démocratique sur les questions liées au nucléaire à l’échelle mondiale.
– Favoriser la coopération « local au local ».
– Demander à tous les États un engagement pendant la COP21 pour que les nations soient à la hauteur de leur jeunesse !

La contribution finale sera élaborée au travers d’une large discussion en ligne (« crowdsourcing mondial »). Elle sera portée à Paris en décembre 2015 par une délégation de lycéens et d’enseignants.

Une réponse à “17 propositions générales issues de la préparation de la Conférence Mondiale sur le Climat par une délégation de 150 jeunes”

  1. En ces temps de baisse conséquente du prix du pétrole, et donc des prix à la pompe, ne pourrait-on pas en profiter pour augmenter par une taxe le diesel (carburant qui baisse le plus) ? Taxe qui servirait à inverser l’utilisation du diesel par du carburant plus propre !

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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