by enzo | Juin 28, 2015 | Mieux vivre, Penser global
L’accueil des migrants est un problème récurrent à Calais, de par sa situation géographique même. Actuellement, 3000 migrants attendent de pouvoir passer le détroit du pas de Calais vers l’Angleterre. Depuis la fermeture du centre de Sangatte en 2002, puis la signature du traité du Touquet en 2003, les migrants patientent dispersés dans tout le Calaisis, et notamment autour ce que l’on appelle la « jungle de Calais », dans des conditions sociales et sanitaires déplorables. Le centre Jules Ferry, ouvert au début de l’année 2015 à l’extérieur de la ville, a permis de palier très partiellement à cette situation. 1500 repas y sont distribués chaque jour et 100 places d’hébergement sont réservées aux femmes et enfants (50 places supplémentaires annoncées le 17 juin). Saluons particulièrement les 55 travailleurs sociaux du centre. Mais ce centre est clairement sous-calibré au regard du nombre de personnes et ne permet pas de traiter les racines du problème. Depuis des années les écologistes demandent : la création d’un centre d’hébergement, et pas seulement d’accueil, la reprise des négociations diplomatiques avec autorités britanniques pour qu’ils accompagnent les demandeurs d’asile basés en France et désireux de se rendre outre-Manche, la mise à l’abri des migrants et soutien aux associations du type « maison de migrants » une tolérance 0 pour les violences policières et une vigilance par rapport aux mouvements identitaires. Un soutien accru aux associations Une amplification des politiques de coopération internationale afin de traiter les causes des migrations forcées. Une réflexion globale sur les bénéfices potentiels de l’économie de l’hospitalité à Calais. Sandrine Rousseau s’est rendue vendredi 26 juin à Calais à la rencontre des migrants qui...