Europe Ecologie Rhône-Alpes : le PROJET !
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Les solutions maintenant
La Région Rhône Alpes est riche de ses diversités : géographiques, historiques, culturelles et humaines. Nous pouvons, dès 2010, en choisissant l'écologie politique, passer un cap.
Face aux crises financières, économiques, sociales, environnementales et démocratiques mais aussi face à un gouvernement qui sacrifie le bien commun aux intérêts privés, nous prouverons qu'il est possible de transformer de façon pérenne notre modèle de développement.
Ancré dans le local et tourné vers l'Europe, l'échelon régional est pertinent et stratégique pour agir aujourd'hui, ensemble.
Après une élaboration collective des constats et des propositions, dans le cadre du rassemblement des forces vives de l'écologie, voici le projet radical dans ses finalités, mais concret dans son approche et réaliste dans ses moyens. Nous adressons ce projet à chaque Rhônalpin pour se former, travailler, se nourrir, se déplacer, se loger, se soigner, être un citoyen responsable. Nous portons ce projet pour dépasser les égoïsmes et faire vivre la solidarité ; pour articuler enfin notre responsabilité environnementale avec l'équité sociale, les activités économiques avec l'impératif démocratique.
Ce projet repose sur trois piliers (défi climatique, reconversion de l'économie et solidarités, citoyenneté et formation tout au long de la vie) et une « boîte à outils ». Il est l'opportunité de lancer la conversion écologique de l'économie, d'assurer la relocalisation des activités et des emplois, de répondre au défi climatique, de donner sa place et sa chance à chacun. Mais il n'y aura de véritable changement que si la société s'en empare, que si chaque citoyenne et chaque citoyen en toute conscience, décident de devenir acteurs de cette transformation nécessaire. C’est dans cette perspective que nous vous proposons ce contrat.
Projet Europe Ecologie en Rhône-Alpes
Bravo pour le domaine des transports: ne plus subventionner pour la construction d'autoroutes ou d'aéroport, mettre une solution de transport en commun à 10 min de chaque habitant... Je suis d'ailleurs content de voir que vous proposez le transport par câble comme mode de transport à envisager: il faut savoir que c'est celui le moins cher en infrastructures, coûts de fonctionnement et d'entretien même s'il est dicutable esthétiquement. Pour ce qui est de la suppression de la 1ère classe dans les TER: il serait bon qu'il s'agisse d'un passage pour tout le monde à la 1ère classe au niveau du confort: donc continuer la modernisation du parc et permettre des gains de temps sur les trajets (électrifications, doublement des voies uniques en particulier Haute-Savoie). Tout ceci dans le but d'offrir une vraie alternative à la voiture.
Je suis heureux de voir aussi que vous prônez une Europe des Regions avec une part de compétences et un budjet accru à ces collectivités. Je suis tout particulièrement attentif à la notion de fédéralisme différencié ( des compétences à la carte selon le sujet et la région traitée); c'est l'idée de Denis de Rougemont, un des pères de l'Europe. Les votations régionales sont aussi une bonne idée.
Je regrette toutefois que vous n'alliez pas assez loin sur la révision des frontières régionales afin qu'elles ne soient plus seulement découpées à Paris. Vous parlez bien d'une entité Pays de Savoie ou Alpes mais c'est quand même peu précis. Je comprends qu'il s'agit d'une élection au niveau Rhône-Alpes et que vous ne voulez pas rebutter l'électorat, mais c'est vrai que j'attends du concret POUR LA CREATION D'UNE REGION SAVOIE. J'espère ne pas devoir voter nul pour mes premières élections régionales parce que je n'aurais pas trouver un programme correspondant à mes attentes de jeune écologiste et régionaliste.
fiscalité carbone
Europe Ecologie pays de la Loire, dans son programme écrit : "Le soutien de la Région pour que se fasse une étude sur une fiscalité nationale « de transfert entre les moyens de transports individuels carbonés vers les transports collectifs ou non carbonés » . Par un prix croissant en fonction du niveau de consommation annuel, cette fiscalité doit prendre en compte le type d'usage : la consommation de base (de sous-usage), la consommation normale (d'usage) et la sur-consommation (de sur-usage) : voir http://usageetsurusage.blogspot.com.
"
Dans la mesure où c'est une proposition nationale, après consultation du site, indiqué, il nous semblerai intéressant que EE Rhône Alpes, mette la même demande dans son programme.
Vertement vôtre
JMichel
Education au développement durable
prochaines élections régionales en Rhône Alpes. Peu familière avec le fonctionnement des instances politiques,
j’ai cependant assisté aux 2 assises qui se sont tenues à Lyon. Le projet de programme en cours d’élaboration
est déjà très complet et très riche et reflète bien en cela la richesse du mouvement actuel.
>
> Je me permets cependant de vous faire part d’une remarque sur une question que je connais mieux que
d’autres à savoir l’éducation à l’environnement et/ou au développement durable. Enseignante en école
primaire, j’exerce depuis quelques années une fonction de formatrice dans ce domaine. J’observe ainsi que les
intentions affichées par le gouvernement au travers de 2 circulaires (2004 et 2007) et des programmes 2008
(qui font référence à l’éducation au développement durable dans les parties relatives aux sciences et à la
géographie) se heurtent à différentes difficultés :
>
> - la première est le manque de cohérence entre les enseignements et le fonctionnement des
établissements, ce qui suppose une mobilisation de tous les acteurs et le développement de démarches
partenariales.
>
> - la deuxième est relative à l’insuffisance de la recherche et de la formation des enseignants dans ce
domaine en particulier quant aux pratiques à mettre en œuvre pour enseigner la complexité et l’éducation au
choix.
>
> L’objectif de généralisation des lycées éco-responsables est intéressant et ambitieux. Il répond en partie à la
première difficulté. Mais ne pourrait-on pas imaginer aussi une implication plus forte de la Région dans
l’éducation au développement durable pour les autres établissements scolaires ? Je sais que la Région n’a pas
a priori de compétences vis-à-vis des collèges et des écoles primaires mais elle finance déjà certains projets
pour ces types d’établissements. D’autre part, forte de son expérience des lycées éco-responsables, elle a
peut-être un rôle d’impulsion à donner vis-à-vis des autres collectivités autant en tant que modèle qu’en
terme financier (aides à la mise en œuvre par exemple de restauration bios, de travaux d’isolations des
bâtiments, de cartables verts, des projets pédagogiques etc.)
>
> Pour apporter une réponse à la deuxième difficulté, la Région pourrait impulser la mise en place d’un
organisme de recherche et de formation (en lien avec les autres partenaires : réseaux associatifs, éducation
nationale, etc.). Ce type d’organisme existe dans d’autres Régions comme par exemple l’IFREE (Institut de
Formation et de Recherche en Education à l’Environnement) en Poitou-Charente.
> Je vous remercie de l’attention que vous voudrez bien apporter à ces modestes propositions.
Béatrice
energie et transport
> pourquoi ne pas garder plus de catégories comme sur lesverts.fr, pour que le lecteur trouve rapidement les propositions par thémes (immigration, energie, femmes, etc)?
ENERGIE:
> attention pour l'attrait des renouvelables qui ne valent pas autant de dépenses que les économies d'energie: isoler d'abord, moins se deplacer, moins manger de viande... bref, s'attaquer à la racine!
BATIMENTS
> sur les nouveaux batiments BBC et passifs, exiger qu'ils soient de qualité (c'est pas gagné, je bosse en partie dans le bâtiment), avec du charme, de l'originalité, de la verdure, et du silence;
BRUIT EN VILLE:
> en finir avec les motocross et les moteurs trafiqués. Définir un seuil max de bruit par véhicule et des sanctions.
DEPLACEMENTS:
> des pistes cyclables double-voies,et independantes de la route.
> pour les piétons: que le bonhomme vert clignote pour prevenir qu'il ne faut plus traverser, car un passage du vert au rouge laisse croire à l'automobiliste que je traverse au rouge!
et mettre systématiquement un panneau "pietons prioritaires"pr les voitures qui passent quand c'est également vert pour le piéton!
> diminuer la vitesse en ville à 40 puis 30km/h, construire davantage de ralentisseurs.
PUB
> diminuer progressivement la pub en ville.
merci pour votre travail!
REMARQUES DE PRESENTATION et RECONVERSION ECONOMIQUE
Mais ne faut -il pas prevoir l'élaboration d'un plan de mandat des engagements effectifs après élection . Sinon on risque de creer des illusions (ex 10 minutes d'un arret de transport)
2) Boite à outil
- proposition 5: parler de développer l'autonomie d'organisation du travail de l'assemblée du Conseil plutôt que de séparation du législatif(=délibératif) de l'exécutif
- proposition 10: en fait on veut sans personnalisation sur le Pdt et VPdts, presenter les mesures prises.
Il faudrait introduire l'évaluation carje n'en ai pas vu mention
4)pour la reconversion de l'économie:
- proposition 5, il faudrait penser au transfert de la fabrication des camions vers les bus et cars
- proposition 7, Expérimenter les 32 heures me parait un slogan dangereux actuellement; vaux mieux parler d"expérience de temps choisi et d'amélioration de la qualité du travail
- proposition 8, au lieu de la gratuité des transports, pourquoi pas des chèques transports selon les revenus pour certaines catégories sociales
réponse sur le textile
Reconversion de l'économie
En effe quand nous disons relocaliser le textile: comment le faire et quel type de textile?
Car actuellement le textile est un des secteur qui perd le plus d'emplois puisqu'aujourd'hui la production du textile standard pour l'ameublement et l'habillement s'est pratiquement totalement déplacé vers le SE asiatique et la Chine (même la Tunisie qui était le premier producteur de toile de jean s'est fait piqué le marché par la Chine). La chute de ce marché a entrainé avec elle tous les sous traitants que sont les teinturiers et ennoblisseurs et qui font que m^me les tisseurs qui travaillent encore dans ce domaine ont des difficulté à en trouver aujourd'hui en France.
Pour ce qui est de l'habillement, la encore tout se trouve maintenant en Asie, et m^me les prototypes ne se font plus faits en Europe (trop cher).
Tout cela pour dire que je ne suis pas sur que la région soit en mesure de relocaliser le textile d'ameublement et d'habillement, car ce problème ne peut se régler qu'au niveau des échanges internationnaux avec des quotas et des taxes d'entrée que la région ne pourra établir à sa porte. (aujourd'hui on trouve des jean à 5 euros à Carrefour!!)
Actuellement les seules entreprises textiles qui ont pu sauver les meubles, sont ceux qui sont dans des niches qui n'intéressent pas les gros producteurs asiatiques et qui ont su évoluer vers les textiles techniques comme ceux utilisés dans les EPI (équipements de protection individuelle), l'armée (protection chimique, bactériologique, thermique, balistique...), le transport (propriétés mécanique et non feu), les textiles de hautes tenacité pour les structures tendus du bâtiment (genre Opéra de Sydney) ou les géotextiles (pour les sols) ou des textiles avec des propriétés particulières médicales, santé, confort , mécanique, bactériologique, anti-feu... (pour le sport ou purement marketting donc inutile (tissu autodéfroissant, anti odeur, ou changeant de couleur avec la température par exemple...vive la société de consommation) et qui sont à base de fibres synthétiques, avec parfois des enduction (PVC souvent) et dans lesquels maintenant on introduit de nouvelles fonctions innovantes à l'aide de différents procédés tels que par exemple ... l'introduction de nanoparticules.
Comme exemple, actuellement l'Ardèche, pour pouvoir sauver leur industrie textile a monté avec l'aide de la région RA, du Conseil Général et sur un projet Européen, une plateforme de tissage à Flaviac pour permettre aux industriels de développer de nouvelles fibres techniques pour produire des textiles utilisés dans des secteurs autre que l'ameublement ou l'habillement tel que les composites pour des secteurs de point (éolien, transport...) Leurs objectifs est de devenir un pôle régional des textiles technique.
Et actuellement il est vrai que c'est le seul moyen que je vois aujourd'hui pour maintenir en vie l'industrie textile en Europe.
Donc si nous développons ce thème de relocalisation de l'industrie textile lors de notre campagne, il faut bien réfléchir à ce que l'on met derrière ce terme et alors réfléchir sur des propositions concrètes sur ce sujet qui mérite d'être développé vu l'enjeu que cela représente pour la région.
(attention au retour de bâton si on n'est pas réaliste sur ce domaine ou si on défend un développement de cet industrie qui va dans le sens contraire de nos idées anticonsuméristes)
Si d'autres personnes ont d'autres arguments et/ou idées cela serait bien de les exprimer.
Cordialement.
eau et assainissement
J’ai lu avec intérêt la totalité du programme qui me semble ambitieux (et c’est ce qu’il faut) et je participe depuis juin à cette « vague d’espoir » pour le futur.
N’ayant eu le temps matériel d’intervenir aux assises de VAISE, je formule une remarque par mail, sur un domaine qui me tient particulièrement à cœur : l’eau et l’assainissement.
J’aurais aimé voir intégré au programme des innovations telle la récupération d’eau de pluie, aujourd’hui illégale en France, mais qui est une alternative indéniable pour notre région, et très certainement « la » solution pour les pays du sud.
Concernant l’assainissement je n’ai également rien trouvé sur le caractère éminemment dépassé et polluant, de nos stations d’épuration, y compris les plus modernes. Elles ne sont que des fabriques à nitrates, et qui soustraient au sol, le retour des matières organiques, richesse aujourd’hui détruite, et participent ainsi à la désertification.
Rien sur l’encouragement à l’utilisation de toilettes à litière biomaitrisée, pourtant citées depuis septembre 2009 dans un décret officiel, ni sur l’assainissement autonome par infiltration des eaux grises, qui est aujourd’hui la solution la plus performante d’un point de vue environnementale.
Je vous invite à ce sujet à citer les travaux du professeur Joseph ORSZAGH, scientifique vivant en Belgique ( http://www.eautarcie.com/). Ce pays peut d’ailleurs être cité en exemple, de part les 750 000 personnes qui utilisent à ce jour l’eau de pluie pour leurs besoins ménagers, et les 100 000 qui se sont équipées de systèmes de potabilisation pour la boisson.
Je terminerais en précisant que ce sujet rejoint les trois thèmes proposés pour cette campagne :
1. il apporte une solution aux effets néfastes du RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE …
2. il peut être source d’emploi « locaux » dans le cadre de la RECONVERSION DE NOTRE ECONOMIE.
3. il va dans le sens du retour à une certaine AUTONOMIE.
Je nous souhaite à tous bonne chance pour mars 2010.
Ecologiquement votre.
Bertrand NOUVELOT (EE val de Saône)
Economie
Il faudrait créer un label responsabilité sociale entreprise rhone alpes qui prend en compte aussi la qualité du management,de la gestion des ressources humaines et la lutte contre les discriminations.
prop 2: plan marshall logement
L'objectif de logements passifs est bien ambitieux. Il faudrait déja généraliser les BBC.
Le sénat remouline la RT2012 pour qu'elle tienne compte du cliamt de l'altitude de la taille du logement.
Une RT2012 peut etre applicable en 2013 pour le résidentiel.
Le passif si l'ENR produite est utilisée par le batiment producteur.
Pascal Metton SMH
Une coopération exemplaire avec une région algérienne
Surtout, les relations avec ce pays dont la densité des liens interpersonnels avec le nôtre n'a pas d'équivalent prendront nécessairement une forme nouvelle, à inventer. En particulier les rhônealpins qui conservent des liens familiaux avec l'Algérie pourront être sollicités pour contribuer à des projets de développement durable "au bled", et dans l'autre sens, les associations algériennes engagées dans des actions dans ce même champ pourront participer à des projets dans notre Région. Même chose concernant les entreprises, les acteurs culturels et associatifs... Nous pourrons associer nos régions partenaires européennes à des projets de développement durable convergents dans ce pays, et tout autour de la Méditerranée, pour accélérer et amplifier les actions menées sur cette zone si importante pour l'Europe.
Lac de Paladru
De beaux projets écolos
- Adapter le pole mécanique industrielle pour construire + de véhicules de transports en commun et des éoliennes comme on sait le faire à St Etienne.
- Utiliser les grandes zones industrielles ou les hideuses zones commerciales pour mettre des éoliennes ;
- Le Parc international du Mont Blanc qui n'a pas éclos dans cette mandature,
- une voie cyclable et piétonne le long du Rhône et de la Loire,
- Doubler le nombre de réserves naturelles régionales pour passer de 15 à 30, créer des corridors écologiques des espaces naturels sans discontinuité qui traverse la région pour se promener et permettre aux animaux de se promener aussi
- Ouvrir une ligne de TER Perrache-Montplellier par Tournon et Viviers ;
- Adapter l'industrie du transport par cable pour des transports urbains : remonte vélo à la croix Rousse à Lyon, au Crêt de Roch à St Etienne, ...
l'alimentation en collectivité
Les restaurations scolaires sont chapeautés par nos communes. On ne connait pas les provenances des denrées, ni les composants des boites.Pour le familles il est impossile d'agir, ou de réagir.
Ce qui et possible aux portes des cévennes, doit être possible partout...Encore une fois la volonté.
Chaque année en Europe 100 000 enfants meurent de maladies causées par l’environnement. 70% des cancers sont liés à l’environnement dont 30% à la pollution et 40% à l’alimentation. Chaque année en France, on constate une augmentation de 1,1% des cancers chez les enfants. En France, l’incidence du cancer a augmenté de 93% en 25 ans chez l’homme
que dire...
1/ Les remontées mécanique, les canons à neige,qui se développent et vide les ressources en eau pour que les plus fortunités puissent glisser .... Dire qu'il y en a qui meurt de soif sur notre planète!!!Plus de taxe pro c'est royal pour eux, ils ruinent l'environnement et encaissent...
2/ Des logements il y en a...Mais les volets sont fermés...Le système permet aux propriétaire de louer leur bien super cher à la semaine. A quand une taxe de non habitation.
3/ la santé, pour exemple les médecins de mon lieu d'habitation sont à 27€/personne et évidemment ne prennent pas la carte vitale.
4/ Concernant l'école, il serait peut être bon que nous prenions conscience que toutes les écoles de notre région sont hors la loi, en maintenant une aide personnalisée après 6 heures d'enseignement par jour.C'est interdit par la loi.Les enseignents dé s'obéisseurs se sont tous ceux qui encadrent l'aide personnalisée et pas ceux qui prennent en compte l'intérêt de nos enfants.
Les enfants en difficultés n'ont pas besoin d'être à l'école après 16h30, c'est une évidence.Et pour ceux qui n'ont pas besoin d'aide supplémentaire, on leur a enlevé 2 heures d'enseignements.
5/ Le chomage, vous comptabilisez les saisonniers ?Savoie, Haute savoie, il y en a du saisonnier, mal payé, sans congé.....
6/ Le ferroutage ou le gros problème du transport notamment internationnal ? Donc le tunnel du Mont Blanc 6000 camions,leurs polutions en zone montagne et le danger sur les routes.
Le projet Lyon/Turin prévu par le gouvernement de l'époque pour 2012 au fond des tiroirs...
Bon courage à tous, il y du boulot...
L’objectif « -40 % CO2 d’ici 2020 » affiché par les Verts au niveau national et repris par nous en région apparaît très difficile à tenir
C’est difficile pour deux raisons :
1°) les investissements à prévoir sont vraiment très lourds et supposent de mobiliser des capitaux à des hauteurs considérables de plusieurs dizaines de milliards d’euros. Sur la « cible » bâtiments, l’effort est à réaliser par les propriétaires et gestionnaires d’immeubles, avec un retour sur investissements possible sur la longue durée (20 ans et plus). C’est donc jouable objectivement et financièrement, sous réserve de nouer un partenariat sain et ambitieux avec le secteur bancaire. Sur la « cible » transport, l’effort d’investissement est sans doute encore plus considérable et le retour sur investissement encore plus long. La Région doit jouer un rôle majeur et rechercher, au-delà de ses capacités propres d’emprunt, à mobiliser toutes les autres sources de financement avec le monde de l’Enterprise, les collectivités locales, la relance du fret ferroviaire pour davantage rentabiliser les infrastructures, etc…Vaste programme.
2°) Même en supposant réunir les capitaux nécessaires, la mise en œuvre des travaux suppose des études détaillées, de la concertation, des délais de passation de marchés, la mobilisation des entreprises, enfin la réalisation des travaux proprement dits, leur réception, ... Une mandature est vite passée, surtout si elle ne dure que 4 ans et si les travaux sont de grande ampleur, du type ferroviaire. La durée est donc un facteur important à prendre en considération pour les changements structurants aussi profonds que nous souhaitons.
Un engagement franc et tenable de mandature serait de chiffrer avec une grande rigueur, et dans un délai d’un an après l’élection, l’effort financier à prévoir en Rhône-Alpes pour l’atteinte du scénario « -40 % CO2, le plus tôt possible (2020 ?)» avec le plan d’action qui nous semblerait tenable au maximum de nos possibilités, tout en distinguant ce que la Région peut faire pour son propre compte (patrimoine et domaine de compétences) et ce qu’elle peut seulement inciter ou encourager (capacité d’influence sur les SCOT par exemple, sur les bailleurs sociaux, ou les copropriétés,…).
Second message de roger Marciau, naturaliste en Rhône-Alpes et gestionnaire d'espaces naturels (transmis par J. Wiart)
Contribution volet "biodiversité de Roger Marciau (Grenoble), transmis par J. Wiart
Mes observations sur la page biodiversité
Je trouve cela redondant de commencer l'argumentaire par le réchauffement qui est déja amplement traité par ailleurs.
En plus c'est sûrement exagéré dans notre région d'être aussi catastrophiste par rapport à ce problème, à part les tourbières qui ne peuvent bouger et qui sont effectivement en première ligne, le réchauffement a un effet de translation nord sud et cela renforce l'argumentaire sur la limitation de la fragmentation du territoire pour que les espèces sauvages puissent se déplacer en fonction des contraintes climatiques et autre. Je propose :
Malgré l'étendue et la variété de sonterritoire, la biodiversité de la Région Rhône-Alpes est en proie à de multiples atteintes : destruction irraisonnées d'espaces à fort patrimoine naturel comme les zones humides, fragmentation des milieux jusque dans les espaces reculés des parc naturels régionaux par la création de nouvelles infrastructures, empoisonnement des systèmes agricoles industriels, appauvrissement des milieux forestiers sous prétexte de développement durable, aménagement de tourisme de masse non intégrés, pollutions diverses... Les dérèglements climatiques vont donc s'accentuer sur des écosystèmes fragilisés, amputé d'une partie de leur capacité d'adaptation.
L'année 2010 ...., même urbain.
Une trame verte et bleue pour protéger l'environnement et la biodiversité.(il y a dèja une grande confusion entre les termes corridors, continuité, connexion et maintenant biotrames sans en rajouter une couche !)
Pour faire réussir la trame verte et bleue de Rhône-Alpes, il faut plusieurs engagements forts de la Région :
- Susciter, mobiliser et organiser les connaissances sur les espèces et les habitats naturels de tous les acteurs associatifs, scientifiques et individuels en s'appuyant sur les pôles flore-habitat, faune déja existants mais en ajustant leurs moyens à la mesure du défi de la trame verte et bleue afin de la fonder sur une connaissance scientifique incontestable.
- Donner aux parcs régionaux et aux conservatoires d'espaces naturels les moyens pour l'animation de la mise en place de la TVB en complément des conseils généraux qui seront impliqués.
- Développer la complémentarité avec les départements pour développer des outils opérationnels comme les mesures agrienvironnementales et l'acquisition foncières pour permettre à la TVB d'exister sur le terrain des corridors de nature ordinaire.
-Poursuivre la politique RNR pour les coeurs de nature à patrimoine naturel irremplaçable comme les tourbières.
-Renforcer les financements dans le domaine de la recherche sur la biologie de la conservation sous contrôle ndu CSRPN en assurant une continuité des programmes.
Je n'ai jamais entendu parler de préférence de corridor est ouest ????
Reconversion de l'economie
1- "Nous militons pour une économie qui corrige l'hypertrophie de la logique du marché"
Je préfèrerais le terme « qui refuse », sinon cela laisse supposer que nous n’avons comme seule ambition que réparer, ad vitam eternam, les dégats causés par d’autres ; perspective quelque peu stérile et épuisante...
2- "Nous exigerons une réforme du code des marchés publics pour inclure au minimum :" suivent 2 propositions, mais il me semble qu'il faut rédiger, et rajouter la 3eme:
Un clause du « mieux disant social » permettant de choisir le prestataire, non pas le moins cher, mais le plus respectueux en matière sociale.
3- "Nous proposerons le versement d'une part progressive des subventions régionales en monnaie alternative (locale ou fléchée), avec un objectif de 30%." Je suis très réservée sur cette mesure. Sur le plan théorique, les monnaies alternatives n'ont pas vocation à être une nouvelle régulation de l’économie. L’intérêt pour celles ci surgit historiquement dans les périodes de crise (année 30 …) Elles ne régulent pas, elles compensent l’insuffisance du système en place. Elles sont un moyen de le contourner. Il me semble que la vraie régulation en matière de monnaie est politique ou règlementaire (taxe tobin, accords type « de Bâle », etc. )
Sur le plan pratique, les entreprises (en général rattachable au secteur de l’économie sociale et solidaire) que j’ai croisées sur le plan professionnel, et qui ont voulu utiliser le système SOL sont très réservées quant à celui-ci : lourd, une vraie usine à gaz, générateur de pertes de temps, sans avantage tangible pour l’entreprise, à la gouvernance floue dans laquelle les acteurs perdent de vue le but initial. Vouloir faire transiter 30% des subventions régionales par le système SOL ou en monnaie alternative est à mon sens illusoire et contre productif.
4- " Expérimenter la semaine des 32h en 4 jours. " J'ai beaucoup de réserve également sur ce projet : le passage aux 35H s’est traduit par une intensification du travail, parfois durement ressentie par les salariés. Vouloir les 32 H, c’est continuer dans le sens d’une intensifications qui prend parfois des allures dangereuses (suicides à FT …). De plus, il faut pouvoir financer cette diminution du temps de travail : tous les secteurs ne génèrent pas de gains de productivité suffisants pour financer la diminution du temps de travail, et tous les salariés ne sont pas prêts à accepter une diminution de leur rémunération .
5- Créer des Pôles de Coopération et d'Innovation, et pourquoi pas encourager le télétravail par l’aide à la création de "MaisonE du télétravail en zone rurale ou péri-urbaine , (je pense à tous ces gens qui vivent dans le Vercors et qui descendent tous les jours à Grenoble, alors qu’ils pourraient 1 fois par semaine, ou plus, se grouper dans un lieu dédié, à St Nizier par ex, ayant passé des conventions avec la structure grenobloise employeuse.
Genevieve CROS
Où est le questionnaire en ligne ?
à la fin du questionnaire sur le pré-programme il est indiqué qu'il est mieux de répondre en ligne. Comment faire ?
Cordialement
Daniel
Aix les bains
ps : les commentaires dissertations sont trop longs.
Mes critiques du projet
D'abord quelques remarques générales :
- Ne pas lisser le projet au plus petit dénominateur commun. Il faut que le texte soit accesible à tous mais il ne faut pas qu'il soit simpliste pour autant.
- articuler de manière claire les propositions régionales (réalisables mais limitées) et les propositions nationales (qui pourrait permettre d'aller plus loin que avec la législation actuelle).
- Dire davantage "comment", en quoi la Région peut agir concrètement dans ses compétences sur tel ou tel point car il parait facile de créer des "Poles, "Commission", "Convention", "Etats-Généraux", etc... mais ca donne pas l'impression que les choses vont changer pour autant.
- Attention à l'aspect budgétaire. Dans le projet il y a beaucoup de hausse de budget annoncée et la rare diminution exprimée c'est la baisse des dépenses de prestige, c'est peu crédible que cela suffise pour financer tous les projets annoncés. Donc soit il faut dire plus clairement où l'on fait des économies soit il faut assumer une augmentation des impôts (mais pas ne pas le dire et le faire après quand on est au pouvoir).
Puis voici quelques remarques sur les différentes parties du projet :
- LA BOITE A OUTILS - PROPOSITION 8
100 000 signatures me paraît trop et très difficilement réunissable, il faudrait réduire le nombre de signature nécessaire.
- LA BOITE A OUTILS - PROPOSITION 10
"une nouvelle gouvernance de l'administration générale", dès que c'est "nouveau" ça parait bien mais personnellement comme c'est expliqué ça apparait pas claire du tout. Ca ressemble surtout à un effet d'annonce. Sinon il faudrait parler de la dématérialisation des documents et d'une utilisation généralisée dans les services de la Région du papier recyclé.
- LA BOITE A OUTILS - PROPOSITION 11
Les émissions de CO2 compensées par la Région seront lesquelles ? Celles émisent seulement par les services de la Région ? Où aussi celles liées aux activités de la Région (émissions CO2 des batiments des lycées, etc...) car la phrase vague actuelle laisse espérer que ce sera pour tout mais concrètement ca paraît pas réalisable, il n'y aura jamais assez d'argent sauf si on se limite à l'institution seulement mais alors autant le dire clairement.
- LA BOITE A OUTILS - PROPOSITION 13
"Promouvoir" le non-cumul des mandats c'est bien beau mais aujourd'hui beaucoup disent ça et rares sont ceux qui se l'appliquent à eux-mêmes. Il faudrait un engagement clair des candidats d'EE Rhone-Alpes sur le non-cumul des mandats et être plus claire sur le non-cumul des mandats dans le temps. Ca veut dire un mandat et c'est fini ? (alors cela pose des problèmes de promouvoir cela alors que des candidats sortants seront surement de nouveau candidat sur la liste) et si c'est pas plus de 5 mandats à la suite alors là c'est pas très révolutionnaire. De même pour le cumul des mandats en même temps, je trouve la proposition actuelle beaucoup trop timide. Je serais pour que l'on limite à un mandat dans une assemblée quelconque (Assemblée Nationale, Région, Commune, Dept, etc...) et un mandat d'exécutif quelconque. Et il faudrait un engagement clair des candidats là dessus aussi.
- DEFI CLIMATIQUE - PROPOSITION 1
L'utilisation à 2 reprises de l'expression "100%" donne l'impression d'une proposition très forte alors que c'est en réalité très mou. 100% de nouveaux batiments éco-conçu ca change pas trop les choses car déjà tous les lycées sont construit selon les normes HQE, etc... C'est déjà très majoritairement le cas. Ensuite la proposition de 100% de lycées éco-responsables donne la aussi l'impression que ca va etre tout vert alors que rien du tout, actuellement un lycée éco-responsable ca se limite aux tri des déchets souvent donc c'est très limité contrairement à l'espoir que cela peut faire naitre sous la formulation actuelle. La seule proposition un peu conséquente ici c'est les 80 kwat au lieu des 150 kwat, sinon ca fait croire que beaucoup de chose vont changer alors que pas du tout.
- DEFI CLIMATIQUE - PROPOSITION 2
"Aucune subvention ne soit désormais donnée aux routes et aux installations aéroporturaires" Sur les nouvelles créations cela peut se comprendre mais sur la rénovation des routes existantes ca peut etre plus contestable : une route avec des nids de poules, c'est pas le top à vélo.
- DEFI CLIMATIQUE - PROPOSITION 3
L'acquisition de "coeurs de nature" en zone urbaine, sur le principe me parait intéressante mais je pense que ca aura un coût financier énorme pour un résultat limité. Ca serait par le rachat de parc existant ? Alors ca ne changerait rien concrètement pour les gens. Ca serait le rachat d'immeuble que l'on détruit pour y faire un parc ? C'est un coût énorme pour une réalisation assez limitée. Je pense que les moyens de la Région serait plus utile ailleurs qu'ici où c'est trop couteux pour un résultat bénéficiant qu'à quelques personnes.
- DEFI CLIMATIQUE - PROPOSITION 5
"Le trafic aérien doit être fortement contraint!" Oui mais concrètement comme cela sera fait ? Je suis pas persuadé que la suppression des subventions régionales aux structures aéroportuaires suffisent et si la Région ne peut rien faire d'autres alors pourquoi dire des dommages comme ca ? Sinon autant dire qu'il faut que la faim dans le monde disparaissent. Mais si on n'a pas les moyens de changer les choses, il ne faut pas le dire car cela donne l'impression qu'on va changer cela et ca serait tromper les électeurs.
- RECONVERSION DE L'ECONOMIE - INTRODUCTION
"favoriser la mixité dans les territoires", c'est dans quel sens ? La mixité sociale ? C'est pas claire alors il faut expliciter.
Par ailleurs le développement du textile et de la chaussure en Rhone-Alpes me parait d'une part peut réalisable et d'autres part si c'est pour relancer des filières dans le luxe ca me semble pas souhaitable. Car vous aurez du mal à me faire croire que l'on pourra un jour s'habiller avec des vetements et des chaussures de Rhone-Alpes en touchant un SMIC.
- RECONVERSION DE L'ECONOMIE - PROPOSITION 1
Je trouve que la proposition de réforme du code des marchés publics est peu ambitieuse. Il faudrait être plus exigeant. Sinon je trouve que c'est bien que cette proposition soit en première position.
- RECONVERSION DE L'ECONOMIE - PROPOSITION 3
Je trouve cette proposition très bien mais peut etre pas très claire pour les non-connaisseurs donc il faudra peut etre la reformuler mais en aucun cas y renoncer pour simplifier le projet. Par contre l'objectif de 30% des subventions en monnaie alternative me parait souhaitable mais difficilement atteignable sans un développement professionnel de ces monnaies alternatives car actuellement par exemple le réseau SOL propose essentiellement des services et des biens aux particuliers mais pas forcément destinés aux entreprises.
- RECONVERSION DE L'ECONOMIE - PROPOSITION 5
"de la chimie vers la chimie verte", la proposition se limite à "nous inciterons", en gros un voeux pieux, la Région ne peut-elle pas faire plus ? Pour les aides à la recherche, réorienter 100% des aides destinées à l'énergie cela signifie la fin des aides aux recherches sur les énergies renouvelables. Est-ce vraiment ce que nous souhaitons ? Donc il faudrait reformuler la proposition même si elle va dans le bon sens dans l'ensemble. Il faudrait toutefois rajouter la suppression des aides à la fabrication avec nanotechnologies. Et les "contrats de sécurité emploi formation", il faudrait que cela soit conditionnés afin qu'une personne ne puisse pas passer sa vie à suivre des formations en étant rémunéré plutot que travailler. L'abus existe, et il faut s'en prémunir.
- RECONVERSION DE L'ECONOMIE - PROPOSITION 6
Je souhaiterais qu'elle soit remonté en deuxième position.
- RECONVERSION DE L'ECONOMIE - PROPOSITION 7
Je souhaiterais qu'elle soit remonté en 3ème position. Sinon, "1 euros investis par la région", c'est un euro investis dans quoi ? Dans l'Entreprise ? La région a-t-elle vraiment le droit ? Elle prendrait une partie du capital c'est ca ? Il faudrait expliciter. Par ailleurs pour la proposition sur les 32h en 4 jours je la trouve très bien et il faut à tout prix qu'elle demeure. Il faudrait peut-etre toutefois préciser que c'est à salaire équivalent ! Et aussi davantage insisté que la Région financera les expérimentations dans les entreprises sinon ca donne l'impression d'opposer encore une fois le public et le privé.
- RECONVERSION DE L'ECONOMIE - PROPOSITION 8
"Les écarts salariaux entre femmes et hommes seront réduits" Cette proposition parait scandaleuse. Si écart il y a à travail égal, il faut que ces écarts soient supprimés et non simplement réduit ! Par ailleurs, sur le resserrement des écarts salariaux, la proposition d'un maximum de 10 fois le salaire minimal me parait ridicule. 3 ou 4 fois oui mais 10 fois on ne change rien du tout. Il y a vraiment des agents de la Région qui touche 10 fois le SMIC soit plus de 10000 euros par mois ? Et bah ils ont de la chance si c'est le cas ! Il faut limiter fortement l'écart. Proposer un maximum de 3 ou 4 fois c'est pas non plsu révolutionnaire mais ca peut déjà beaucoup changer la société. De plus, pourquoi n'y a-t-il aucune proposition sur les indemnités d'élus ? Je pense qu'il faudrait proposer de diminuer les indemnités des élus de l'exécutif de la Région et augmenter un peu celle des élus de la Région n'appartenant pas à l'exécutif. Et pourquoi pas conditionné cette indemnité si possible à la présence aux commissions, séances pléniaires, etc...
- AUTONOMIE / EPANOUISSEMENT - INTRODUCTION
Le jeu de mot avec "HQE" est sympa mais je suis pas sur que tout le monde arrive à le comprendre. Il faudrait préciser ce que "la construction HQE" veut dire. Il est dit que la Région combattra la fracture numérique, c'est très bien mais concrètement comment ? En financant un ordinateur pour chaque lycéen ? Et en leur payant l'accès à internet ? En développant l'accès à l'ADSL sur tout le territoire régional ? Il faudrait avoir des propositions plus concrètes car c'est un sujet important et là c'est trop vague. "remettre les femmes et les hommes, plutot que la machine, au coeur du système" Cette phrase ne me plait pas du tout. c'est plutot que le profit mais pas la machine. Je ne pense pas que l'on soit contre les machines.
- AUTONOMIE / EPANOUISSEMENT - PROPOSITION 1
"lycées éco-responsable" il faudrait préciser ce que l'on entend par là car ce n'est pas clair. Si c'est seulement passer au tri des déchets c'est peu ambitieux. Par ailleurs l'alimentation locale et biologique pour les cantines des Région c'est une bonne proposition. Mais concrètement on sait que pour l'instant il n'y a pas assez de production biologique et locale pour répondre à cela. Donc il faudra priviligié locale ou biologique et je pense que c'est mieux de le dire clairement. Et le plus réaliste et écologique surtout ca serait de privilégié l'alimentation locale d'une agriculture raisonnée plutot que du biologique du bout du monde. Mais le dire clairement plutot que de faire croire à des choses que l'on sait que l'on arrivera pas à faire pour l'instant. D'autre part, la proposition sur le "budget participatif" des lycées parait intéressante mais il faudrait expliciter un peu car ça parait pas claire du tout et si c'est se limiter au débat du budget lors du conseil d'adminitration avec des représentants des lycéens, des parents, des profs, etc... ca ne change rien. Alors il faut dire en quoi cela sera un changement. Par ailleurs, financer "un projet média des CVL et des CAVL" ca veut dire quoi ? Un chacun ? Un pour tous ? Enfin, la proposition "gratuité totale des livres et du matériel scolaire", ca veut dire y compris stylo, cahier, cartouche, feuille, etc... ? Ou ca se limite au matériel technique pour les lycées professionnels, les blouses, etc... ?Si c'est tout le matériel scolaire, ca va etre très très couteux surtout qu'il faudrait privilégier le papier recyclé bien entendu.
- AUTONOMIE / EPANOUISSEMENT - PROPOSITION 6
"A compétences et à carrières égales, ils seront prioritaires pour l'avancement, la promotion et les postes d'encadrement". Alors là je trouve que cette proposition peut faire débat. C'est tendancieux. Je suis totalement d'accord pour l'égalité mais je suis contre le favoritisme et la discrimation positive. Je ne vois pas pourquoi une personne handicapée à compétence et carrière égale serait favorisé et pourquoi pas les femmes sur les fommes, les personnes de quartiers défavorisées sur les personnes des quartiers favorisés, etc... Je pense que le choix doit se faire sur les compétences et jamais les compétences sont totalement égale, et en respectant l'égalite et en luttant contre la discrimination mais le favoritisme et la discrimination positive ne me semble pas la solution. Par ailleurs, il y a une proposition sur la fracture numérique avec une "Comité Régional de l'Accessibilité Numérique" mais c'est pas concret comme proposition, on dirait que l'on va créer un énième comité mais que concrètement ca ne changera rien pour les gens.
VOilà, je me suis limité aux critiques, les autres propositions non abordées, je les trouve soit satisfaisantes soit je ne suis pas assez calé sur le sujet pour pouvoir critiquer.
Bon courage pour la synthèse de toutes les remarques et propositions.
Proposition 3: verser une part progrssive des subventions ...
Cette proposition, qui est, il me semble innovante, aura besoin d'etre plus explicite.
merci
Henri-David
L'économie de demain, c'est l'économie de proximé...
attention, le terme PLAN MARSHALL, a tellement été galvaudé!qu'il est porteur de frustations: chaque nouveau ministre de la ville( dont Fadella A.) annonce un plan MARSHALL pour les banlieux , qui se résume en fin de compte à une peau de chagrin...
Par ailleurs je ne vois pas évoquer dans le programme,: LA POLITIQUE de la VILLE, ce qui est fort dommage, car les habitants et les acteurs de ces territoires( les quartiers d'habitat social) attendent un véritable soutien de la région sur des projets innovants qui mellent, l'économie et la citoyenneté , la participation des habitants et le développement soutenable.
Henri-David
Une recherche citoyenne
" En s'inspirant de l'xpérience menée depuis 66 ans par la Région Ile de France, Rhône-Alpes consacrera une partie de ses budgets de soutien à la recherche à des programmes citoyens, des appels à projets associant des laboratoires de recherche, de préférence plutidisciplinaires et des organismes de la société civile, associations, ONG, connectivités, syndicats...etc. Ainsi le potentiel de matière grise publique contribuera à entichir localement la société dans laquelle vivent les chercheurs et chercheuses. En accroissant ainsi l'intelligence de nos territoires, la Région augmentera la richesse immatérielle de notre société, une vraie richesse durable...
Michel Wilson
Monnaies locales
Par ailleurs le focus sur le SOL, largement décrédibilisé par l'attitude des grands de l'ESS porteurs du projet ne me paraît pas bonne.
Je suggère le texte suivant;
"le contexte monétaire international de grande tension rend plus indispensable que jamais le recours en parallèle à des monnaies locales comme il en existe dans de nombreux pays du monde. A la fois monnaies sociales permettant à de peits revenus d'accéder à des services et des produits de qualité, monnaies économiques comme le WIR suisse qui permet depuis bientôt 80 ans aux PME helvètes d'avoir accès à des échanges malgré des restrictions de liquidités toutes ces monnaies contribuent à relocaliser une partie des échanges, contribuant ainsi activement à un développement local soutenable.
De la même façon, la multiplication d'instruments d'épargne locale comme les CIGALES, l'émission d'emprunts obligataires locaux, de parts dans les SCIC et les SEM que créera la Région dans le champ de l'énergie notamment, sont également de puissants outils de développement d'une économie locale fédérant les rhônalpins.
Michel WILSON
Biodiversité et agriculture
J’ai lu avec intérêt et attention le projet de programme en ligne sur le site http://rhone-alpes.regions-europe-ecologie.fr/353-du-projet-au-programme, ainsi que les commentaires associés
Y-a-t-il une introduction générale au projet ?
Si oui, je n’ai pas réussi à la localiser sur le site.
Voici une proposition qui pourrait compléter le paragraphe concernant la biodiversité.
Biodiversité et agriculture
La gestion de la biodiversité ne peut se concevoir sans la pratique d’une agriculture à moindre impact sur les écosystèmes.
La mise en place d’une véritable trame verte et bleue maillant tous les territoires de Rhône Alpes ne peut pas suffire à enrayer le déclin de la biodiversité si l’essentiel de l’espace rural est malmené par des pratiques agricoles intensives. Une politique de protection de la nature ne peut pas se contenter d’une protection localisée à quelques ilots relictuels (mêmes interconnectée par des corridors écologiques), car les milieux remarquables sont inévitablement et indirectement dépendant des écosystèmes contigus. L’effondrement des populations de pollinisateurs (l’abeille domestique mais aussi et silencieusement plusieurs dizaines, -centaines ?- d’autres espèces pollinisatrices), témoigne des interactions complexes entre biodiversité sauvage et organisation spatiale du milieu.
Pour cette raison, la politique agricole de la Région Rhône Alpes devrait favoriser les pratiques agricoles écologiquement saines. L’agriculture biologique mais aussi l’agriculture de haute valeur environnementale (agriculture HVE) devraient sans doute bénéficier d’un accompagnement régional renforcé.
En agriculture biologique, le développement de la restauration collective est indispensable comme signal positif auprès des producteurs et des consommateurs. Une aide au maintien, complémentaire des aides nationales, ainsi qu’un soutien aux plateformes et structures logistiques devraient également favoriser l’indispensable augmentation des surfaces et du nombre de producteurs.
Avec la trame verte et bleue, le plan « écophyto » 2018, et l’objectif de triplement des surfaces en bio, l’agriculture HVE est une autre avancée importante du Grenelle.
Telle qu’elle a été définie par FNE et validée par le Comop, l’agriculture HVE est une agriculture à bas niveau d’intrants, (moins de 30 % d’intrants dans le chiffre d’affaires hors prime), laissant une part significative à la nature (plus de 10 % d’infrastructures agro écologiques dans la SAU).
En Rhône-Alpes, une grande partie de l’agriculture herbagère extensive des montagnes devrait à terme bénéficier d’une reconnaissance officielle (production d’aliments et de milieux de qualité), et d’un crédit d’impôt cumulable avec les aides à la bio (car on peut être bio et HVE et réciproquement). Ce dispositif devrait enfin favoriser une agriculture écologiquement saine (alpages, agrosylopastoralisme…) qui est pénalisée par les subventions DPU - (dotation à paiement unique) -essentiellement construites sur les primes céréalières et les références historiques.
La Région RA pourrait également accompagner l’agriculture HVE (de niveau 3) parce qu’elle concerne des surfaces et des milieux difficiles (et de haute valeur naturelle au sens européen du terme).
Brigitte Briel
PS. Sur l’agriculture HVE on peut utilement consulter :
http://www.fne.asso.fr/_includes/mods/kb_upload/File/agriculture/HVE/Contribution_FNE_HVE_091127.pdf
http://www.fne.asso.fr/fr/themes/sub-category.html?cid=27
place de RA en matière économique
Si le chômage monte vite, c'est surtout dans les zones classiques de sous traitance industrielle (Oyonnax, Vallée de l'Arve) où comme dans le secteur de l'aluminium de saint Jean de Maurienne, il faut proposer des transformations industrielles inspirées de l'écologie industrielle.
Lancer un grand plan de rénovation écologique des logements anciens, en montant des partenariats avec le secteur bancaire et les branches, en accélérant les formations, pour recréer de l'emploi dans le BTP où il est déprimé. Idem dans la filière bois, notamment la construction en bois, déjà en cours d'organisation, dans l'accélération du soutien à l'agriculture biologique et aux investisseements en EnR dans les fermes (biogaz...), dans le soutien à la filière hydrogène-EnR.
Place de la Région RA dans le domaine économique
Un plan massif d'encouragement à l'isolation des logements anciens, en négociant avec le secteur bancaire des montages financiers attractifs, avec les branches une mobilisation de leurs membres, en accélérant les formation peut donner un effet sur l'emploi, qui dans le bâtiment est conjoncturellement très déprimé.
Un chapeau sur les régions?
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Pour les écologistes, la Région est un niveau essentiel d'action publique dans le tryptique qui compte à leurs yeux: l'Europe, la Région, l'agglomération.
Parce qu'il correspond au niveau de gouvernement local pratiqué par de nombreux pays en Europe, et permet une coopération entre Régions Européennes.
Parce que la Région est à la fois à un niveau d'intervention territorial efficace pour des politiques capables de transformer la vie des habitants (transports, environnement, économie, aménagement du territoire, lycées, enseignement supérieur et recherche, agriculture...), et un niveau encore suffisamment proche pour pratiquer une démocratie de terrain associant les citoyens aux décisions et à leur mise en oeuvre.
Parce que c'est le niveau où il convient d'agir pour assurer la cohérence et l'équité sociale et la sauvegarde des ressources naturelles.
Rhône-Alpes est sur ce plan une Région équilibrée par sa taille et sa population, comparables à celles des grandes Régions Européennes, par sa géographie et sa diversité, sa situation charnière entre le nord et le sud de l'Europe, son économie dynamique et diversifiée. Cette Région est un parfait creuset pour illustrer la pertinence d'un projet politique fondé sur l'écologie politique.
présentation
Je trouve dommage que ce programme utilise trop de verbes comme donner, assurer, comme si La région,même Verte, avait pour objectif de faire le bonheur des gens.
Il me semble que notre objectif d'émancipation, d'autonomie, de démocratie, au niveau individuel et collectif, devrait apparaitre dans la formulation même de nos propositions.
De plus, on risque de nous renvoyer qu'il y a beaucoup de choses intéressantes, mais que la Région n'aura pas les moyens financiers de les réaliser. Il faudrait dire sur quoi il serait possible de faire des économies pour financer l'ensemble du programme. Ou dénoncer les réductions d'impots (IR étant le plus juste) amenant au niveau national les catastrophes que l'on sait sur les services publics et expliquer, même si ce n'est pas électoralement correct les hausse d'impôts qu'on risque d'être amené à faire car c'est le seul moyen de sauver certains services publics.
POur une vraie action culturelle
Une remarque de détail au préalable. L’expression « épanouissement personnel », nous fait penser à la notion de « développement personnel » qui a souvent cours dans des pratiques autocentrées voire parfois sectaires, avec des gourous du développement personnel. Il me semble que le reste du texte parlant à juste titre d’un « projet de société qui se veut l’opposé du chacun pour soi » et justement les pratiques des années 80 sur le développement personnel sont plutôt des pratiques autocentrées. Ne serait-il pas plus clair de parler « d’autonomie et d’épanouissement des personnes »
C’est un point de détail. Mais il me semble utile que l’écologie politique ne soit pas perçue comme une anti chambre de telles pratiques.
• Sur la proposition 5 : « Culture, sport : des loisirs par tous et pour tous
Je suis parfaitement d’accord avec le premier paragraphe : « Les pratiques culturelles, artistiques et sportives de tous les habitants sont au cœur des politiques culturelles publiques, que ces pratiques soient professionnelles ou non. Par conséquent, il ne peut être fait de distinction systématique de valeur entre telle ou telle manifestation culturelle, artistique ou sportive, au seul motif qu’il s’agit de pratique « Noble ou Populaire », « professionnelle ou amateur »,
Je considère qu’il s’agit d’une remarque de bon sens, et je suis aussi d’accord avec l’idée « d’un chantier d’une économie sociale et solidaire de la culture et du sport » Mais il me semble qu’il faudrait aller plus loin sur « la culture » que de simplement proposer un « Agenda 21 de la culture » ou alors mieux définir ce que cela veut dire… car je ne suis pas convaincu que cette expression parle à tout le monde.
Il serait peut être intéressant de montrer les limites des politiques culturelles, qui durant toutes ces années se sont contentées (et c’est déjà pas mal) d’organiser « l’offre culturelle » et non de prendre en compte la « demande culturelle ». Il serait intéressant peut être de prévoir un rééquilibrage entre ces deux postures qui ne devraient pas être contradictoires, mais complémentaires. C’est ce qu’exprime un peu le premier paragraphe.
Pourtant il faut constater que « l’accès à la culture » est plutôt compris en permanence comme « l’accès à une culture ». Celle, légitimée par les experts des politique culturelles, celle, pour faire vite d’une moyenne bourgeoisie diplômée plutôt urbaine.
S’appuyer comme axe politique sur un rééquilibrage entre « offre » et « demande » culturelle suppose des postures autre que celles visant à soutenir les seules pratiques d’excellences, et également à sortir du champ unique de la création artistique et de voir en quoi il serait intéressant de soutenir des initiatives culturelles qui contribuent à améliorer le « vivre ensemble ».
Une politique régionale de la culture devrait soutenir les initiatives de proximité et défendre l’idée que la culture est un axe majeur du développement d’un territoire : l’identité d’un territoire ne réside pas uniquement loin s’en faut dans sa géographie et dans son histoire. Nous savons aujourd’hui à quel point les projets culturels constituent autant de signaux qui donnent un sens commun à un territoire. Cette question est pourtant largement impensée, la politique culturelle est encore bien souvent l’apanage de la ville. C’est pourtant en favorisant les échanges culturels, la rencontre de l’autre, la pratique artistique, la recherche collective de sens que se crée une culture commune et qu’un territoire se construit et grandir.
La richesse et la densité des liens sociaux d’un territoire fécondent son aptitude au changement. En milieu rural plus qu’ailleurs la mise en œuvre d’une politique ambitieuse de « mise en culture » des territoires et de ses habitants peut être à a fois ferment d’identité locale, instrument d’épanouissement personnel et collectif et facteur d’attractivité et de changement des territoires.
• La question de la vie associative me semble aussi un peu absente des propositions
Les associations se comptent en milliers la qualité et l’extrême inventivité des initiatives portées par ces associations sans but lucratif, qui sont un des piliers de l’économie sociale et solidaires méritent d’être mieux reconnues et encourages par les pouvoirs publics. D’autant que nombre de ces associations connaissent des difficultés croissantes à financer leurs projets et que la précarité du salariat associatif croit de jour en jour. Des solutions durables ce cette situation socialement inacceptables et politiquement contre productive doivent être trouvées
Au delà de la question économique se pose aussi celle de la mise en réseau des acteurs, la simple mise à bout d’actions isolés parfois retreintes à al dimension d’un quartier ou d’un village ne fera jamais une politique. Il faudrait soutenir les actions de mutualisation des associations, l’échange des pratiques et des savoirs.
La vie associative c’est aussi l’extrême richesse de projets conduits par des bénévoles ET des professionnels ensemble, cette relation complexe doit être soutenu. Le soutien pourrait passer par la création d’une sorte de FRDVA un Fonds Régional du développement de la vie associative, qui ne se contente pas de proposer des formations aux bénévoles engagées mais qui prenne en compte de véritable « plan de développement » de la vie associative : soutien aux actions expérimentales, nourrir une dimension « études et recherches », soutenir les « formation actions » et enfin accompagner la formation des bénévoles en situation de responsabilités.
• La question de l’éducation populaire et la question de la culture
Au delà de l’accompagnement des pratiques d’amateurs dans le champ artistique de la rencontre avec les créateurs, du soutien aux résidences d’artistes dans les quartiers populaires et les zones rurales une des vocations de l’éducation populaire est c’est aussi une dimension importante du travail de la culture c’est de développer la formation pour tous tout au long de la vie : dans le monde complexe dans lequel nous vivons, il est nécessaire de donner à chacun, au delà de la formation scolaire initiale les outils qui lui permettront d’accroitre ses capacités à intervenir dans la vie publique, à créer, à devenir un véritable acteur du monde Donner la possibilité à chaque citoyen de comprendre les grands enjeux du monde d’aujourd’hui du mondial au local, d’approfondir les principes communs qui fondent l’action collective, de développer des méthodes des outils des savoir faire pratiques (s’informer animer monter un projet communiquer) c’est se donne les moyens de démultiplier les capacités des citoyens à se poser comme acteurs
Il serait intéressant de favoriser les partenariats entre le monde associatif, l’éducation populaire, l’éducation national les universités et soutenir les projets communs de formation tout au long de la vie porté par l’éducation populaire.
Il serait aussi tout a fait pertinent de soutenir des actions qui contribuent à créer des espaces de paroles citoyennes en accompagnant les projets dont l’objectifs est de donner la parole à ceux qui en sont privées, remettre au cœur de l’action culturelle la question de la citoyenneté.
Autant de piste qui permettraient entre autre à l’action culturelle de retrouver pleinement sa place dans une définition élargie de la culture et qui est liée à la recherche du sens, avec une belle polysémie sur le mot sens qui veut à la fois dire : signification (compréhension du monde) direction (ce que nous voulons vivre ensemble) et sensitivité (le sensible la dimension artistique)
Cet ensemble de remarques ne demandent qu’à être creusées et mise en musique dans des dispositifs et des politiques concrètes et de propositions de soutien à une véritable action culturelle.
Je partage également le point de vue sur les festivals « hors sols » et plus largement sur les dangers de l’événementiel comme seule politique, en étant prudent sur cette question car ce sont aussi des éléments de brassages sociaux souvent exemplaires, mais il est certain qu’ils ne doivent pas capter tous les moyens (exemple du stade de neige au plain cœur de Grenoble) d’une politique à conduire au plus profond des territoires.
Alain MANAC’H
solidarite & epanouissemnt personnel
le premier (environnement, dereglement climatique) est traite de maniere convaincante (on pouvait s'y attendre).
les 2 piliers suivants, avec la creation de solidarites et l'epanouissement personnel ont des intitules prometteurs.
mais la lecture detaillee des differentes propositions ne permet pas de degager de concepts puissants.
l'argumentaire me semble meme parfois assez pauvre.
pourtant je pense que les gens sont sensibles a ces dimensions la, que 'travailler plus pour gagner plus' n'est pas leur seule preoccupation, et qu'on peut en parler.
pour ces 2 parties (piliers), je pense qu'il faut renforcer le theme du lien social, du vivre ensemble et le decliner en terme de proposition realisable a l'echelle de la region.
j'ai note pour l'instant les proposition 3 (monnaie alternative, je ne sais pas si c'est credible), et 7: entreprise sociale (qui parait interessante).
Frank
Transformer la société
Il est très difficile de connaître la réalité sociale de l'emploi et du chômage; la segmentation en catégories ainsi que les petits boulots précaires masquent la réalité vécue. Impliqué dans les dispositifs de ré-insertion je constate également une progression inquiétante de l'exclusion sociale liée au chômage; la désocialisation est une réalité qui m'effraye.
Désormais toutes les familles sont touchées, directement ou indirectement. Il y a là une angoisse sociale qui gonfle. Le travail (au sens de l'emploi) est une attente sociétale majeure, angoissante, qui doit amener des réponses "crédibles" à nos concitoyens. Et il faut bien le constater, les écologistes ne sont pas reconnus par rapport à cette problématique.
Bien sûr l'impératif écologique est "perçu", notamment par la classe moyenne, mais il est vécu comme une contradiction à l'impératif social. C'est à nous (les politiques) d'aider les gens à résoudre ces contradictions. Avec la dégradation de la situation sociale il est indispensable d'en faire une priorité car l'électeur privilégiera l'urgence sociale; plus la gravité de la situation sociale s'amplifiera plus il privilégiera le vote "traditionnel"
Nous (les écologistes) savons que le social et l'écologie sont indissociables. Nous avons donc le devoir de présenter un projet qui intègre pleinement et de façon la plus crédible possible les problématiques sociales et en priorité celle de l'emploi. Nous pouvons le faire; nous avons la matière pour démontrer que le modèle actuel ne marche pas et que d'autres solutions existent (l'ESS bien sûr mais aussi toutes les initiatives "d'économie municipale" ...)
Autre réflexion. Un programme est souvent un exercice qui aboutit à présenter des projets technocratiques dont le sens global n'est plus perceptible. C'est pourquoi je proposerai bien une "méthode" pour évaluer à priori le projet proposé. Celle-ci consiste à définir 10 marqueurs que nous devrions retrouver sur toutes nos thématiques, je propose les suivants:
1- Donner un nouveau sens au travail, promouvoir l’autonomie et l’émancipation
2- Le débat politique bipolaire est dépassé, entre le marché et l’état. La nouvelle spécificité doit être de promouvoir la sphère d’autonomie, tant contre la domination de l’état que celle du marché.
3- Sortir de la logique infernale production/consommation (productivisme)
4- Développer l’économie du gratuit
5- Réduire notre empreinte écologique
6- Préserver la biodiversité
7- Réduire nos émissions de GES
8- Promouvoir de nouveaux modes de gouvernance pour les générations actuelles et futures et en répondant à l’exigence démocratique
9- Renforcer la cohésion sociale, la solidarité et lutter contre les exclusions
10- Développer la culture et la connaissance tout au long de la vie
Thierry