Nathalie Brandicourt, 52 ans, est mère de deux filles. Elle est enseignante et directrice de l’école primaire de Vignacourt depuis septembre 2009. Elle a toujours vécu et travaillé en Picardie.

Engagement syndical

Très intéressée par les questions de pédagogie, d’organisation du système scolaire et de lutte contre l’échec scolaire, elle trouve avec le syndicalisme professionnel à la CFDT le lieu pour l’échange sur les pratiques professionnelles, l’approfondissement de la réflexion sur les nécessaires évolutions du métier et de ses conditions d’exercice, l’élaboration d’actions collectives pour y contribuer.

En 2002, elle est appelée à prendre des responsabilités aux niveaux régional (en devenant secrétaire générale de la région) et confédéral (en entrant au bureau national).

Cette expérience de sept ans de responsabilité syndicale (de 2002 à juin 2009) dans une confédération lui a permis de s’ouvrir aux préoccupations des salariés de tous secteurs professionnels, et de constater la concentration de toutes les questions dans la dimension territoriale.

Combat local pour la formation

Une région comme la Picardie, qui subit depuis plusieurs décennies à un rythme accéléré les transformations de son tissu industriel, est amenée plus que d’autres à trouver des réponses, trop souvent en situation de crise. Le déficit d’anticipation, faute de lieux pertinents pour permettre aux différents acteurs de partager les diagnostics et de développer des outils prospectifs, rend difficiles les choix stratégiques pour structurer durablement un tissu d’entreprises.

Dans ce contexte, elle s’est impliquée tout particulièrement sur les questions de formation des salariés picards avec un engagement fort sur l’élaboration de deux outils pour favoriser l’accès des salariés les plus exposés aux mutations économiques et leur permettre des évolutions professionnelles ou des reconversions :
- la convention « former plutôt que chômer »
- le plan régional de lutte contre l’illettrisme, la Picardie étant la première région où les organisations syndicales (quatre sur les cinq confédérations) ont été signataires.

Les élections régionales de mars 2010 avec la liste Europe Ecologie

Elle rejoint aujourd’hui Europe Ecologie, convaincue que de cet espace ouvert peuvent émerger des idées neuves, portées par des convictions fortes, capables de favoriser la conciliation du développement économique, social, humain et environnemental.