Michèle Cahu, 55 ans, est mère deux enfants. Elle est née à Saint Quentin, dans une famille ouvrière de sept enfants dont elle est l'aînée. Ses parents les ont élevés dans une atmosphère de travail, d'exigence, de tolérance et d'ouverture au monde.

Après un parcours scolaire à l'école publique d'un quartier populaire, elle poursuit ses études au lycée Henri Martin. Elle devient infirmière et exerce son métier au centre de psychothérapie de l'hôpital de Saint Quentin depuis plus de 30 ans. Elle suit en 1985 un cursus de formation universitaire sur le handicap.

Responsabilités syndicales et engagement associatif

Elle s'implique dans la psychanalyse à titre personnel mais aussi en raison de l'impact professionnel et des valeurs humanistes et émancipatrices de l'apport psychanalytique. Très attachée au service public de santé, elle s'engage dans le syndicalisme à la fin des années 1980 et elle y exercera des responsabilités à la CGT pendant près de dix ans.

Elle devient secrétaire en 1989 de l’association « Jeunesse Cosmopolite » à Saint Quentin (quartier Champagne), et présidente en 1995 de l’association « Passerelles », qui gère les fonds publics du service de psychiatrie dans un contexte de soutien du droit des patients. Elle est également membre de l'association « Petite Enfance et Psychanalyse ».

Engagement politique

En 1998, elle devient présidente du CLRIF (comité local de résistance au infiltrations fascistes), association qui se propose de lutter contre la banalisation de l'extrême droite et réunit les partis de gauche, associations et citoyens.

Le Parti Communiste lui propose alors d'adhérer et elle devient rapidement membre de la fédération de l'Aisne, qu'elle participera à relever financièrement, puis première secrétaire fédérale et membre du Conseil national du Parti Communiste. Elue sur la liste de Maxime Gremetz, elle devient vice-présidente du conseil régional, chargée de la coopération décentralisée et des relations internationales. Elle mettra en place durant cinq ans et demi des programmes de développement et de coopération avec le Bénin, le Niger et Madagascar, visant à réduire les inégalités et la pauvreté, appuyer la décentralisation et faire émerger la conscience citoyenne sur la nécessité d'un développement durable et partagé Nord-Sud, respectueux de l'homme et de son environnement.

Elle quitte le groupe PC « Colère et Espoir » en janvier 2006 lors de l'affaire PC-Front National et entre au groupe Verts-PRG le 2 juin 2006. Elle adhère chez les Verts en 2007.

Amoureuse et respectueuse de la Nature, convaincue depuis toujours de la nécessité écologique dans sa vie personnelle et ses engagements, elle trouve chez les Verts un souffle politique éthique, responsable, imaginatif et ouvert, loin des pesanteurs politiciennes. L'avènement d'Europe Ecologie la conforte dans la direction de l'écologie politique portée par les Verts.

Les élections régionales de mars 2010 avec la liste Europe Ecologie

Très soucieuse des intérêts et de l'avenir de la jeunesse picarde, elle espère et s'engage pour que la liste Europe Ecologie gagne et travaille à la création d'emplois nouveaux dans le domaine des énergies alternatives, de l'éco-construction,... et milite pour un développement humain dans un environnement de qualité et l'émergence d'une conscience citoyenne solidaire et internationale sur les grands enjeux (climatiques, environnementaux, économiques et sociaux), portée par des valeurs de paix, tolérance et respect des libertés.