Jean-Philippe Magnen et les têtes de liste départementales ont présenté ce matin à la presse le contrat écologiste pour les Pays de la Loire.

Ce contrat se décline en 10 piliers et 33 propositions. Elaboré à partir des contributions des acteurs de terrain, il est proche des réalités de la région. Il est cohérent, ambitieux et réaliste. Il fait de vrais choix pour changer résolument, préparer l’avenir et anticiper l’après-pétrole.

Une priorité est donnée sur l’économie et l’emploi, préoccupation majeure des habitants de la région. Il s’agit de réussir la conversion écologique de l’économie en développant des emplois locaux, durables et de qualité. Cela permettra de trouver une sortie durable à la crise.

Parmi les propositions phares du programme :

• Mise en place immédiate d’un ambitieux plan régional pour l’emploi de demain : contrats volontaires de conversion écologique, label régional d’éco-responsabilité, charte régionale du dialogue social
• Création d'une banque régionale éthique et solidaire, notamment pour financer les projets durables des PME locales
• Expérimentation d’un chèque formation écologique et solidaire pour financer des formations liées au développement durable et permettre l’accès de tous à la formation
• Valorisation des 120 lycées publics et 54 CFA de la région pour qu’ils deviennent des centres de formation éco-responsables avec des projets exemplaires
• Promotion de l'agriculture bio et paysanne notamment en doublant les surfaces de bio et en créant 100 points de vente directe dans la région
• Donner une place centrale à la protection de la biodiversité, en luttant contre l’étalement urbain et pour une trame verte, bleue et bleue marine
• Lancement d’un grand programme d’isolation des bâtiments, avec une priorité sur les logements sociaux
• Mise en place d’une « révolution des TER » (notamment chèques retard, nouveaux services à la mobilité) et des transports écologiques « de porte à porte » (billet unique)

Le programme est basé sur la sobriété budgétaire. Pas de dépenses supplémentaires pour la région, mais des choix et une réorientation des financements, par exemple :

• Sur le transport, zéro euro pour les routes et l’aérien, priorité au développement des TER et des modes de transport doux, billet unique"
• Sur la formation, orientation des financement régionaux vers des formations adaptées aux réalités d’aujourd’hui et de demain
• Développer, à volume global constant, une réelle éco-conditionnalité des aides attribuées par la région ; critères écologiques et sociaux pour les aides aux entreprises, zéro financement pour les communes ne respectant pas les seuils minimums de logements sociaux…

Jean-Philippe Magnen
Tête de liste Europe Écologie Pays de la Loire