Née dans une barquette de framboises, j’ai grandi sur les cagettes de tomates, bio bien sûr !
Avec mon père, j’ai vécu la création du Panier Paysan; et à 13 ans, il m’arrivait de prendre les commandes des adhérents.
A 14 ans, j’argumentais afin que mes amis ne jettent pas leurs papiers par terre. Parallèlement je refusais les antibiotiques. Je me suis aussi opposée au professeur au sujet des OGM (ce qui m’a valu un 4 à mon devoir), et j’ai contribué à la mise en place de repas bios dans mon lycée (de langues) à La Rochelle. En 2007, je me suis intéressée aux présidentielles et j’assistai à un meeting de José Bové…

Avec ma mère, je commençai à me préoccuper des rayonnements électromagnétiques et de l’éco-habitat. Cette fois, je grandissais aussi au milieu des stands de foires et de salons de Bien-être.
A 16 ans, j’entrepris la préparation d’un voyage d’étude de deux mois au Brésil,  pays des grandes inégalités sociales. J’ai obtenu les financements, la Bourse Zellidja, Projet Jeune, commune de St Pantaléon de Lapleau, Carrefour Ventadour… Un an après je me rendais, seule, dans ce pays, j’allais de ville en ville, d’association en association… Foyer d’accueil Criançarteira à Curitiba, centre de loisirs CUFA Cité de Dieux, centre d’activités pour adultes handicapés à Rio de Janeiro... Projet AMMOR, à Belo Horizonte, là j’y suis restée deux semaines. Cette association sans moyens, insert professionnellement des adultes au chômage, recycle du papier, propose des aides médicales et juridiques gratuites...
A mon retour, j’ai rédigé carnet de route et rapport d’étude : "Initiatives d’espoir", et je les ai présentés à l’occasion de plusieurs conférences en Corrèze.
En même temps, j’étais membre actif de "BurkinAction 17". Cette association lycéenne aide au développement d’un village du Burkina Faso. En partenariat des collectivités locales nous avons contribué à la construction d’un puits, l’aménagement d’une école…

Aujourd’hui, je prépare le concours d’éducatrice spécialisée, je m’occupe sur la ferme de mon père par exemple en valorisant des pommes, de variétés locales bien sûr, et je m’engage politiquement pour que mes petites idées contribuent à élaborer les grandes.