Les candidats et les listes
En Bourgogne, 13,7% des électeurs ont choisi l’écologie, le 7 juin… Une nouvelle force politique majeure est apparue, en France. Une nouvelle possibilité aussi, dans notre Région. En quelques mois, cette évidence qu’un nouvel espace s’ouvrait pour les idées écologistes a convaincu de nombreux acteurs régionaux issus de traditions et de parcours différents que le temps était venu de se rassembler.
Elus, responsables associatifs, citoyens engagés, militants, syndicalistes, acteurs locaux, investis dans le tissu économique, social, culturel… Ces écologistes ont un parcours et des expériences divers.
Tous ont en commun la conviction que les solutions écologiques sont les seules à pouvoir changer les choses, face à l’urgence sociale et environnementale.
C’est autour de la nécessité d’une conversion écologique des politiques régionales et sur la mise en œuvre de leur projet que s’engagent aujourd’hui les candidats/es et les têtes de liste d’Europe écologie Bourgogne, rassemblés autour de Philippe Hervieu.
Pierre Larrouturou
![](../../../typo3temp/pics/880567f798.jpg)
Tête de liste départementale
Pierre Larrouturou, ancien élève de l’Agro et de Sciences-Po, il a travaillé 11 ans chez Accenture comme consultant en Stratégie. En 1992, il prend une année sabbatique et rejoint ATD Quart-Monde. Quatre ans plus tard, il rédige la loi de Robien (sur le temps de travail) qui permet à 400 entreprises de passer à 4 jours, et dénonce, dans 35 heures, le double piège, l’ambiguïté et l’insuffisance des 35 heures. En 2003, il rédige un Traité de l’Europe sociale avec le soutien de 400 personnalités (Jacques Delors, José Bové, Bronislaw Geremek, Romano Prodi…). En 2008, l’hebdomadaire Marianne le présente comme l’un des premiers à avoir annoncé la crise, aux côtés de Michel Aglietta ou de Nouriel Roubini.
Ex membre du Parti socialiste, il fut Délégué national Europe et membre du Conseil National. En 2008, avec plus de 5.000 militants, il lance un "Appel pour que le PS se mette au travail" (Libération 24 mars 2008). Un an plus tard, il affirme que la crise n’est pas finie ("la situation est explosive en Chine comme aux Etats-Unis") et dénonce l’inertie du PS.
En 2009, avec ses amis, il rejoint Europe Ecologie "pour construire une réponse globale à la crise. Une réponse rapide, radicale et crédible."