Les candidats et les listes
En Bourgogne, 13,7% des électeurs ont choisi l’écologie, le 7 juin… Une nouvelle force politique majeure est apparue, en France. Une nouvelle possibilité aussi, dans notre Région. En quelques mois, cette évidence qu’un nouvel espace s’ouvrait pour les idées écologistes a convaincu de nombreux acteurs régionaux issus de traditions et de parcours différents que le temps était venu de se rassembler.
Elus, responsables associatifs, citoyens engagés, militants, syndicalistes, acteurs locaux, investis dans le tissu économique, social, culturel… Ces écologistes ont un parcours et des expériences divers.
Tous ont en commun la conviction que les solutions écologiques sont les seules à pouvoir changer les choses, face à l’urgence sociale et environnementale.
C’est autour de la nécessité d’une conversion écologique des politiques régionales et sur la mise en œuvre de leur projet que s’engagent aujourd’hui les candidats/es et les têtes de liste d’Europe écologie Bourgogne, rassemblés autour de Philippe Hervieu.
Jacques Perreux
Lycéen à Caen en 1968 d’où il est exclu pour « attitude de rebelle », il poursuit sa scolarité au Havre où il adhère à la JC. En 1970, il travaille en tant que technicien chimiste à Vitry-sur-Seine. Il monte le syndicat et anime sa première gréve victorieuse. Il prend ensuite des responsabilités à la JC dont il devient secrétaire général en 1984. Il y anime les mouvements pour la liberté de Mandela et agit contre les premiers contrats précaires et pour les sans papiers. Il devient ensuite directeur du journal Regards et a de premiers accrochages avec Georges Marchais.
En 1997, il quitte ses responsabilités nationales au PC. Passionné par les enjeux de l’eau, il initie le Festival de l’Oh ! pour le conseil général du Val-de-Marne dont il est l’élu des quartiers populaires à Vitry. Il prend la tête d’une interpellation qui reproche au PC ses rendez-vous manqués avec l'alter-mondialisme, et consacre son militantisme pour la gestion publique de l’eau en France et dans le monde. Il devient Vice-président du conseil général aux enjeux écologiques. Après la victoire du « non » au référendum, il s’investit dans les collectifs unitaires anti-libéraux et refuse la candidature de Marie George Buffet que le PCF veut imposer et devient le directeur de campagne de José Bové.
Candidat soutenu par un collectif citoyen et par le PCF il obtient 45% des voix au premier tour des cantonales.
En décembre dans une lettre ouverte il annonce sa décision de quitter le PCF et d’accepter la proposition de Cécile Duflot d’être candidat en tant que communiste sur la liste Europe Ecologie du Val-de-Marne.
