Les candidats et les listes
En Bourgogne, 13,7% des électeurs ont choisi l’écologie, le 7 juin… Une nouvelle force politique majeure est apparue, en France. Une nouvelle possibilité aussi, dans notre Région. En quelques mois, cette évidence qu’un nouvel espace s’ouvrait pour les idées écologistes a convaincu de nombreux acteurs régionaux issus de traditions et de parcours différents que le temps était venu de se rassembler.
Elus, responsables associatifs, citoyens engagés, militants, syndicalistes, acteurs locaux, investis dans le tissu économique, social, culturel… Ces écologistes ont un parcours et des expériences divers.
Tous ont en commun la conviction que les solutions écologiques sont les seules à pouvoir changer les choses, face à l’urgence sociale et environnementale.
C’est autour de la nécessité d’une conversion écologique des politiques régionales et sur la mise en œuvre de leur projet que s’engagent aujourd’hui les candidats/es et les têtes de liste d’Europe écologie Bourgogne, rassemblés autour de Philippe Hervieu.
François Delcombre
En 1975, grâce aux petites annonces de La Gueule ouverte, François Delcombre participe à la création d’un groupe faisant de l’information antinucléaire sur les marchés. En 1976 il se joint à la campagne Lalonde-Dumont lors d’une législative partielle, et adhère aux Amis de la Terre. Il rejoint actions du GRATPP (transports gratuits), du CAP (Comité d’action des prisonniers), du ROC (opposants à la chasse). En 1977 il participe à la campagne Paris Ecologie dans le XVIIIe. En désaccord avec la ligne « ni droite-ni gauche », il abandonne la mouvance écologiste après l’élection. Il devient ensuite correcteur d’imprimerie, et adhère au PS dans l’espoir de voir autre chose que la droite au pouvoir. En 1986, il se retire du militantisme politique ,et s'engagement dans des mouvements associatifs (CNL, FCPE) plus important ainsi qu’au Syndicat des correcteurs CGT. En 1994, il arrive dans le Val-d’Oise, et est élu l’année suivante conseiller municipal d’opposition à Soisy-sous-Montmorency sur une liste d’union de la gauche.
En 1999, il démissionne du conseil municipal et du PS, et rejoint les Vert. Il crée à partir de là l’association et le journal Oxygène de Soisy. En 2001, il monte une liste associative avec le soutien des Verts aux municipales (11 %, 2 élus). En 2002, il est candidat des Verts aux élections législatives, de même qu’en 2007. Il devient ensuite responsable de l’édition de Vert Contact 95, puis secrétaire des Verts Val-d’Oise. En 2008 il se présente en tant que tête de liste d’union de la gauche aux municipales (32 %, 5 élus). Il crée le groupe de travail sécurité publique au sein de la commission nationale justice.