-Le Maine Libre, 10 février 2010
– Ouest France (17 février 2010) : Yannick Jadot prône la conversion économique écolo
Il faudrait « que l’on forme plus de personnels qualifiés dans le nucléaire pour assumer le risque. On n’arrêtera pas cette filière en cinq ans, mais il faut prévoir de gérer la sortie ». Dans le Cotentin, il s’est aussi opposé au projet de terminal charbonnier. « Un dossier qui n’est pas satisfaisant selon les critères de durabilité économique et environnementale. »
À Caen, en compagnie de Yanic Soubien, tête de liste Europe Écologie Basse Normandie, le député européen a prôné « la mise en place d’états généraux régionaux pour plancher sur la transformation écologique de l’économie. Celle-ci produira des emplois plus qualifiés et non délocalisables. » Une étude réalisée au lancement de la construction de l’EPR à Flamanville, avait démontré qu’avec les 3,3 milliards d’euros annoncés, on pouvait créer dix mille emplois en investissant dans les secteurs du développement durable.
-Sud Ouest (30 janvier 2010)
Yannick Jadot était hier à Angoulême; « Faire confiance aux écolos pour gérer »
Un aussi important rassemblement d’individus du type Festival de la BD ne peut être ignoré des responsables politiques en campagne pour les régionales.
Ainsi, hier, les candidats d’Europe écologie, à commencer par Françoise Coutant, leur tête de liste régionale, ont-ils mis sur pied divers rendez-vous permettant de labourer le terrain. Avec le soutien du député européen élu dans l’Ouest, Yannick Jadot, l’un des « noms » du mouvement.
Lors d’un point presse, celui-ci est revenu sur le processus enclenché lors des européennes destiné à construire un vrai projet économique, social et écologique. « Nous poursuivons dans le cadre des régionales en maintenant la discussion avec tous les acteurs de la société tout en focalisant sur les questions sociales », a-t-il expliqué. Avant de revenir sur la stratégie adoptée par la présidente sortante qui déboussole beaucoup de monde.
« Ce débauchage, c’est tout sauf un rassemblement », note Françoise Coutant, qui attend un projet pour la région, mais pas celui conduisant à la destruction des autres partis… voire aussi du PS. « Nous ne nous battons pas contre l’État-Sarko pour nous retrouver avec une Région-Royal », a-t-elle tranché ; Jadot regrettant que « tout soit construit autour des arbitrages d’une seule personne ». Pour l’heure, l’angoisse des candidats d’Europe écologie, c’est de disposer du temps nécessaire pour convaincre de la cohérence de leur projet. « Il est crédible, radical et réformiste », argumente Jadot, « malheureusement, dans l’imaginaire des gens existe l’idée que seuls PS et UMP peuvent bien gérer. L’enjeu de notre campagne, c’est que chacun comprenne qu’il peut faire confiance aux écolos ! »