L’Université d’été de la Bibliothèque Kandinsky 2015, consacrée à la spoliation des œuvres d’art par les nazis, proposait du 2 au 11 juillet de procéder à un réexamen du dossier en revenant au point de départ, c’est-à-dire aux sources. Animée par des intervenants issus de plusieurs disciplines dont Corinne Bouchoux, elle fut l’occasion de mettre les sources « au travail » – de mettre au travail ses participants sur les sources des spoliations d’œuvres d’art par les nazis sur la scène parisienne.
Au Centre Pompidou, elle réunit de jeunes chercheurs, historiens et historiens de l’art, étudiants conservateurs, anthropologues et sociologues, artistes, critiques, commissaires d’expositions, en prenant la forme d’une succession d’ateliers autour de cinq thématiques : Biographies des œuvres et des collections, des fonds d’archives et des sources écrites ; Vie des images et des représentations ; Les récits et leur construction ; Lieux de l’histoire – la scène parisienne et documenter un parcours.
L’histoire des spoliations et celle, jumelle, des restitutions, est avant tout une histoire d’archive. Intervenant en tant qu’historienne et auteure d’un rapport sénatorial sur le sujet, Corinne Bouchoux présentait le traitement politique de la restitution des œuvres d’art spoliées : de la communication avant toute chose (1945-2015).
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Crédits photographie: Arno Gisinger