Le décret du 27 juin 2017 ouvre la possibilité de dérogations à l’organisation de la semaine scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires publiques.

Etant une dérogation, je souhaite rappeler que cette faculté ne doit pas redevenir la règle. Cette modification du temps scolaire sera possible après autorisation du directeur académique des services de l’éducation nationale, sur proposition conjointe d’une commune ou d’un établissement public de coopération intercommunale et d’un ou plusieurs conseils d’école.

Si la réforme de l’école a été menée rapidement, parfois dans la douleur, il semble aujourd’hui que les communes ont, pour la plupart, mis tout en œuvre afin d’accueillir les enfants dans de bonnes conditions. Partout, des professionnels motivés proposent des activités variées, à la fois ludiques et éducatives et permettent ainsi aux enfants d’ouvrir leur champ des possibles.

Alors même que, partout dans le monde, l’apprentissage scolaire ne se fait pas en 4 jours, nous espérons que cette faculté restera une dérogation exceptionnelle. La semaine de 4 jours et demi doit rester la règle, dans l’intérêt de l’enfant et pour faciliter les apprentissages.

Voir le rapport de la sénatrice Françoise Cartron sur la mise en place des projets éducatifs de territoires