LE 8 MARS, C’EST TOUS LES JOURS!
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En ce 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, je regrette encore devoir sans relâche, défendre l’égalité entre les femmes et les hommes. En 2017, nous ne devrions plus être obligées de dénoncer les différences persistantes en la matière.

Ainsi, si la parité a été atteinte concernant l’accès à l’emploi cadre (sur 100 jeunes cadres, 49 sont aujourd’hui femmes), les écarts de salaires restent criants, et ce, malgré la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les hommes et les femmes.

Regrettons également que les femmes continuent à se charger de la plus grande partie des tâches domestiques, ainsi que de l’éducation des enfants.

De nombreuses associations appellent les femmes (et les hommes !) à faire grève, aujourd’hui, à 15h40, afin de marquer symboliquement l’écart salarial annuel net entre les sexes.

Sur une journée type, cela revient au tiers du temps, d’où l’horaire symbolique de 15h40, à partir duquel les femmes ne seraient plus payées.

Aujourd’hui, je reste persuadée que la mise en place d’objectifs chiffrés et obligatoires permet de faire reculer les inégalités et les stéréotypes.

Face au sentiment de ne pas être capable, comment développer l’initiative et l’esprit d’entreprendre ?
L’éducation a dans ce domaine tout son rôle à jouer pour faire connaitre la culture de l’entreprise dans le cadre scolaire.

Cela commence par la promotion de l’entrepreneuriat dès l’enseignement primaire et secondaire puis la formation des pratiques dans l’enseignement supérieur.

En Maine-et-Loire, l’agglomération angevine propose, et je n’y suis pour rien, pour la 18ème année, une manifestation intitulée « Made in Angers ». Sa vocation est d’ouvrir les grandes entreprises du territoire notamment aux scolaires. Cette année, 87 entreprises, artisans et associations, ont répondu à l’appel. Les entreprises accueillantes permettent aux jeunes de découvrir des métiers peu connus. Les visites ainsi organisées les sensibilisent à l’esprit d’entreprendre.
La découverte du monde de l’entreprise permet d’ouvrir le champ des possibles pour celles et ceux qui n’ont encore jamais envisagé cette option. Il constitue un réel levier pour augmenter le nombre des futur-e-s entrepreneur-e-s.