CONFÉRENCE DE PRESSE EN FAVEUR DE L’ASSISTANCE MÉDICALISÉE ACTIVE A MOURIR

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Conférence de presse des Sénatrices et Sénateurs en faveur de l’assistance médicalisée active à mourir

A l’occasion de l’examen au Sénat de la proposition de loi « créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie » Corinne BOUCHOUX; Olivier CADIC, Sénateur UDI-UC, représentant les Français établis hors de France ; Annie DAVID, Sénatrice Communiste de l’Isère ; Joëlle GARRIAUD- MAYLAM, Sénatrice LR représentant les Français établis hors de France ; Jean-Pierre GODEFROY, Sénateur Socialiste de la Manche ; Georges LABAZEE, Sénateur Socialiste des Pyrénées-Atlantiques ; Alain NERI, Sénateur Socialiste du Puy-de-Dôme et Jean-Luc ROMERO, Président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité ont organisé une conférence de presse le mardi 16 juin 2015.

Réunissant des sénatrices et des sénateurs de nombreux groupes politiques qui soutiennent la nécessité d’améliorer la législation sur la fin de vie, il a été rappelé que la proposition de loi Claeys/Leonetti « créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie », votée en première lecture à l’Assemblée nationale et examinée le 16 juin au Sénat, n’est pas suffisante.

Avec le soutien du président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD – 63 000 adhérents), Jean-Luc Romero, ils ont déposé ou cosigné des amendements pour élargir le champ des possibilités offertes au patient en fin de vie et légaliser une aide active à mourir.

Il s’agit d’ouvrir un droit supplémentaire pour les personnes arrivées en fin de vie et qui en feraient la demande, de manière consciente et réitérée. Les clivages habituels ont pu être dépassés dans ce débat, si sensible, qui nous concerne tou-te-s. Il est donc urgent que nous avancions sur cette question.

A la lumière des récentes affaires (Lambert, Mercier…), la loi de 2005 montre ses limites et le texte proposé par MM. Claeys et Leonetti ne mettra toujours pas le patient au centre de la décision médicale.

Les citoyennes et citoyens, dans leur très grande majorité, demandent une aide active pour pouvoir mourir dans la dignité. Ils tiennent également à ce que leurs volontés, telles qu’exprimées dans des directives anticipées, soient respectées. Pour les Sénatrices et Sénateurs mobilisés, il est du devoir des responsables politiques de les écouter…Hélas le vote du Sénat de l’article 3 de la proposition de loi marque un recul par rapport à ces ambitions.

Crédits photo : Jean-Marie Bouguen

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