Les écologistes répondent aux enjeux de sécurité : priorité à la présence humaine !
Les écologistes ont choisi de dévoiler ce soir leurs propositions pour répondre aux problèmes de sécurité, de tranquillité publique et de prévention à Lyon (20h à l'Espace 101, au 101 boulevard des Etats Unis, Lyon 8).
L'axe fort de leur politique en la matière : la présence humaine.
Les écologistes proposent de vivre mieux à Lyon, mais comment parler de qualité de vie quand on ne se sent pas en sécurité dans la rue ? Si Lyon n'a pas la réputation d'une ville gangrenée par la délinquance, dans certains quartiers le sentiment d'insécurité est très développé. La réponse des écologiste est globale : il est impératif de désenclaver les quartiers, de les ré-équiper en matière sportive et culturelle mais aussi en commerces de proximité et avec une offre d'activité diversifiée. Les équipements municipaux doivent être plus accessibles, notamment en soirée.
Actuellement, on se trompe en pensant que la vidéo-surveillance peut être efficace en matière de sécurité : la plupart du temps elle déplace la petite délinquance. De plus elle est très coûteuse : pour couvrir 1 % du territoire lyonnais il faut dépenser 1 million d'euros, l'équivalent de centaines d'emplois municipaux. Cet argent serait bien plus utile s'il était déployé pour amplifier la présence humaine notamment en soirée.
Pour Emeline Baume : « L'objectif est d'initier des projets collectifs de sécurité de quartier en lien avec la police municipale et les agents de médiation. C'est ce qui s'est fait à Montreuil : pour aider les habitantes et habitants démunis face aux conflits du quotidien, un service de médiation sociale municipal a été mis en place. Ce service repose sur un partenariat fort avec la police mais aussi les associations et les habitants des quartiers. Mettons en place un tel service à Lyon dans les quartiers les plus sensibles.»
Le hasard du calendrier veut qu'Esther Benbassa, sénatrice écologiste dépose aujourd'hui un projet de loi visant à dépénaliser le cannabis. Pour Etienne Tête : « Si on veut mettre fin aux petits trafics qui empoisonnent certains quartiers : la production et la vente des drogues douces (qui ne sont pas plus dangereuses que l’alcool) doivent être encadrées par l’Etat ou la ville. Le pragmatisme en la matière est de notre côté, il faut regarder la réalité en face : 15% à 50% des jeunes ont déjà consommé. On ne peut pas mettre la moitié de notre jeunesse en prison. »
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