Elargissement de l’autoroute A480 : Vrai problème Mauvaise solution
Le PS et l’UMP veulent élargir l’A480 ! Des centaines de camions supplémentaires sous vos fenêtres... Vous êtes contre, nous aussi !
Transformons l’A480 en boulevard urbain limité à 70 km/h !
Le 23 mars, votons Eric Piolle !
Voir la proposition n° 54 de du bouclier social et écologique de nos 120 engagements pour Grenoble : Mettre fin aux projets d’élargissement de l’A480 et de prolongement de l’A51
Ces projets inutiles et fort coûteux ne résoudraient en rien les problèmes de fluidité de la circulation. Bien au contraire, en ne favorisant que l’usage de la voiture, on ne ferait que les amplifier. Nous consacrerons les sommes prévues pour ces investissements au développement de moyens de déplacements moins polluants et plus efficaces.
Voir nos articles :
2 commentaire(s)
Bonjour,
Si j’ai bien compris le projet d’élargissement de l’A480 est lié au Plan de Relance Autoroutier porté par l’actuel gouvernement. Dans ce cadre, il me semble que pour financer ces travaux il est prévu de prolonger (dans le temps) la concession de l’A48 par AREA.
Avant ce PRA, le Conseil Général de l’Isère se proposait de participer au financement de cet élargissement dont le maitre d’ouvrage aurait été l’Etat (http://www.rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/dossier_concertation_web_V3_cle28c4f3.pdf).
Ce dernier, pour des raisons principalement de coûts avait donc une préférence pour la solution la moins onéreuse (2×2 voies + voie réservée), la solution la plus coûteuse étant celle avec Boulevard Urbain + autoroute conservée mais réduite à 2×1 voie.
Quels sont donc les leviers possibles de la municipalité pour infléchir la position de l’Etat et quelles sont les marges de manœuvres budgétaires de celle-ci pour transformer cette autoroute en Boulevard Urbain ? Sachant que je ne vois ni l’Etat ni AREA supporter seuls le coût des travaux qui ne rentreraient plus dans le cadre du Plan de Relance Autoroutier.
Cordialement
Merci pour votre message.
Le dossier A480 n’est pas très clair notamment parce que les différents protagonistes portent des projets différents.
Le projet soumis a consultation en 2011 par la Dreal (http://www.rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/projet-d-amenagement-de-l-a480-a618.html) était un projet de type « autoroute apaisé » avec aménagements urbains et circulation à 70km de manière permanente sur une partie du parcours.
Ce projet était soutenu par la Metro. Le Conseil général était lui opposé et a donné un avis très réservé dans le cadre de la consultation : André Vallini voulait un projet à 90km/h sur 3 voies.
Une délibération votée par le Conseil général (j’ai voté contre avec ma collègue Catherine Brette) prévoyait une participation de 5M€ si et seulement si le projet passait à 90 sur 3 voies.
En fait, le projet du Conseil général était très couteux parce qu’il demandait à revoir les infrastructure (notamment les piles du pont de Catane) pour élargir les bandes roulantes.
Les informations que l’on a sur le PRA (nous tenons le document à votre disposition) ne précisent pas quel projet serait mis en chantier sur l’A480. Si ce n’est pas celui mis à consultation, il faudra reprendre la procédure au début. Et dans ce cadre, la ville de Grenoble pourrait s’opposer fortement à un projet autoroutier à 90. L’avis de la ville centre compte beaucoup.
Enfin le PRA n’est aujourd’hui pas validé par la commission européenne qui n’accepte pas le fonctionnement par adossement, c’est à dire par prolongation de concession puisque cela avantage les concessionnaires « sortants ». Ce n’est d’ailleurs pas la concession de la seule A48 qui serait prolongée mais l’ensemble des autoroutes alpines AREA ce qui revient à une forte perte pour l’État qui ne récupère pas la concession dans les délais prévus initialement.
Je reste à votre disposition,
Olivier Bertrand
Conseiller général, candidat sur le liste Grenoble Une ville pour tous