Hôpital: Jean-Paul Alduy épinglé par la Cour des comptes
Les Perpignanais s'en souviennent, la reconstruction de l'Hôpital a défrayé la chronique, au point d'aboutir à la dissolution du Conseil Municipal de Perpignan en 1993. Mais ce qui semble plus flou dans la mémoire de Jean-Paul Alduy, c'est les motifs pour lesquels, en février 1997, le Premier Ministre Alain Juppé et Bernard Bonnet, alors Préfet des Pyrénées Orientales, ont procédé à l'annulation de l'avant-projet. La précarité juridique dénoncée par le contrôle de légalité entraîne de revoir l'intégralité du projet, et conduit à l'indemnisation des architectes et ingénieurs évincés. Dans la foulée, Monsieur ALDUY quittait le navire, en démissionnant de son poste de Président du Conseil d’Administration de l'Hôpital. Elu député de cette circonscription en juin 1997, j'ai pris à bras le corps ce dossier, aux côtés de l'équipe de direction, de la communauté médicale, des syndicats et d'André Pignet, nouveau président du Conseil d'Administration dont je salue encore aujourd'hui la ténacité. La reconstruction de l'Hôpital se fait finalement sur site mais Jean-Paul Alduy ne procède ni aux acquisitions foncières limitrophes ni au gel des surfaces nécessaires pour une éventuelle extension. En avril 2002, le Ministère de la Santé (Elisabeth GUIGOU) sauve le projet en accordant une rallonge de 6 millions d'euros versée dans le cadre du fond d'investissement pour la modernisation des hôpitaux. Aujourd'hui, nous ne pouvons que dénoncer cette gabegie financière, marque de fabrique de la gestion Alduy. Le théâtre de l'Archipel en est le nouvel avatar.