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Ouest-France portrait de Marie Humeau

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Article Ouest-France publié le 15 mars 2014.

Marie Humeau, n° 2 de La voie citoyenne

Marie Humeau, n° 2 de La Voie citoyenne, aux côtés de Bernard Gaudin.

Elles sont femmes, elles sont trois et toutes en deuxième position sur une liste, mais qui sont-elles ? Fin de notre série avec cette assistante sociale, qui a toujours voté à gauche.

Profil

11 juillet 1960. Naissance à Cholet (Maine-et-Loire).

1978. Premier emploi, première carte de syndicaliste.

27 décembre 1980. Mariage avec Bernard.

Elle n'aime pas se mettre en avant, Marie Humeau. Parler d'elle, l'exercice ne va pas de soi pour cette femme discrète, « empathique », « fidèle » dans ses engagements, « consciencieuse ». Assistante sociale dans la région de Châteaubriant, elle a l'habitude d'être à l'écoute des autres. « Inverser les rôles est difficile », admet-elle de sa voix douce.

Aînée d'une fratrie de cinq enfants, Marie a poussé sur les terres centristes du Choletais. Ses parents, agriculteurs « catho pratiquants », l'ont biberonnée « aux valeurs de l'engagement et de la citoyenneté ». Début des années 70, papa fera même deux mandats de maire, dans la petite commune de La Tourlandry.

« Faire éclore les initiatives »

Très vite, Marie se démarque des idées centre droit du giron familial. En 1978, celle qui a « toujours voté à gauche », a 18 ans quand, fraîche embauchée, elle se syndique pour la première fois. « Par esprit de solidarité. J'étais agent hospitalier dans une clinique d'Angers. C'était mon premier emploi. » Deux ans plus tard, elle démissionnera pour reprendre ses études.

Marie a un mari et trois grands enfants de 29, 26 et 21 ans. À Châteaubriant où elle s'est installée en 1983, elle goûte « une vie simple dans un environnement qui me plaît ». Parce qu'elle est plus disponible et persuadée que « nos idées sont bonnes », la n° 2 de La Voie citoyenne a accepté de marcher aux côtés de Bernard Gaudin. « Un homme intègre, engagé, soucieux de l'intérêt général » dont Marie admire « l'expérience politique au sens large et sa connaissance des acteurs politiques locaux ».

Sa ville rêvée, elle la voit libérée de la « mainmise » et du « clientélisme ». « Il faut faire éclore les initiatives associatives, faciliter l'accès aux services pour tous, aller vers les plus isolés, être à l'écoute de leurs besoins, leurs envies. »

Mordue de littérature contemporaine, Marie aime aussi le théâtre, la randonnée avec son mari. Et passer du temps avec « ma petite dernière ». « C'est important. J'ai l'impression que mon nouvel engagement participe à l'éveil de sa conscience politique. »

Nathalie BARIL.

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