4.5 Vivre Caen en toute tranquillité
Notre ville de la tranquillité, c’est celle des personnes âgées, des enfants, du jeu et de la quiétude, du vivre ensemble et de la non-violence. Nous sommes convaincus ainsi qu’il reste beaucoup à faire par la prévention, l’éducation et la sensibilisation contre les incivilités et la volonté de nuire à autrui. L’insécurité doit sortir du débat dans laquelle on l’a placée pour de mauvaises raisons.
La délinquance et les situations d’insécurité ne se résolvent pas durablement dans la seule surveillance et la répression mais dans la prévention et le vivre ensemble. La ville de Caen est touchée, dans certains quartiers plus particulièrement, par la précarité et le chômage et une violence sociale d’une rare intensité. Heureusement ces quartiers peuvent compter sur le travail remarquable de personnes et d’associations engagées. La ville a su les accompagner. Mais il faut persévérer. Il est tout à fait légitime que les habitants de toute la ville réclament de la tranquillité. Les gestes d’incivilité et la violence doivent être combattus. Pour cela, le recours à la vidéosurveillance est vain. La facilité de cette réponse technologique à un problème de fond de notre société est illusoire. Nous refusons ce mirage et préférons mettre les moyens pour le vivre ensemble, la culture, l’éducation et tout ce qui fait que ces quartiers ne deviennent ni des zones de non droit, ni des zones de non-société. Notre ville a les capacités d’être plus intégrante, porteuse d’avenir et d’espoir.
Nos engagements
• Refuser l’installation de la vidéosurveillance sur la voie publique. Inefficace et coûteuse. Elle pose plus de problèmes qu’elle n’apporte de solutions. Nous lui préférons un renfort de moyens humains - des policiers mais aussi d’autres représentants des services publics, seuls à même d’apporter un gain de sécurité en expérimentant par exemple un retour de l’ilotage
• Développer la médiation sociale dans toute la ville. Créer des brigades mixtes police municipales / médiateurs. Augmenter le nombre d’agents d’animation dans certaines lignes de transports en commun pour tranquilliser le voyage et faire de la prévention sur le vivre ensemble
• Amplifier le travail autour de la charte de la vie nocturne. Développer la médiation dans les rues du centre-ville les soirs de fin de semaine. Créer une brigade du silence composée de policiers municipaux et d’agents de médiation spécialisée dans l’apaisement des groupes bruyants
• Développer la prévention situationnelle et la construction d’aménagements urbains moins anxiogènes. Poursuivre la lutte contre les tags. Créer un service d’enlèvement des épaves automobiles qui restent encore trop longtemps sur la voie publique.