Le Retz'l est une monnaie qui est « née à Bouguenais » en avril 2013 ; d'une réflexion de quelques citoyen.ne.s consomm'acteurs dans les circuits courts (AMAP, SEL entraide, groupement d'achats …).

Le collectif constitué en association, ne vise pas l'augmentation du pouvoir d'achat avec cette monnaie « complémentaire » à l'Euro, mais veut simplement développer notre conscience de consommateur ou de producteur pour dynamiser l'économie locale et les échanges solidaires .

Le Retz'L , en circulant localement, rassemble les acteurs : particuliers, commerçants, artisans, prestataires de services, collectivités, associations... « adhérents » et permet de lutter contre la spéculation financière en favorisant une consommation de proximité, respectueuse de la nature et des hommes.

C'est une façon de se réapproprier la question politique de la monnaie, créer du lien social, de la confiance en l'autre : une vraie richesse sur notre territoire!

Le Retz'L s'appuie sur une charte de valeurs : social, étique, environnementale... et qui permet d'inscrire les pratiques de chacun dans une démarche de progrès ( tri déchets, pratiques sociales, approvisionnement local ….).

Le Retz'L est une monnaie gérée démocratiquement avec recherche de consensus, ouverture des organes de décision, présidence collégiale...

Le Retz'l , qui s'échange contre sa valeur en euro, dans des « comptoirs de change » ( 1Retz'L = 1 Euro), circule dans un bassin de vie qui s'étend du quart sud-ouest de l'agglomération nantaise au pays de Retz, d'où son nom.

Bouguenais Ecologie attribuera un subventionnement pour soutenir l'emploi salarié au sein du réseau du Retz'L. Ce qui permettra de structurer et développer le réseau qui vise à une réappropriation citoyenne de l'économie.

C'est un outil d'éducation populaire  pour reconstruire et dynamiser des filières économiques locales, dont nous avons bien besoin .

Avec la monnaie locale , je sais où, pourquoi et comment j'achète.

Et ailleurs ….

Soutenue par la Mairie de Toulouse qui a mis en place sa monnaie locale ( le « Sol violette »), de nombreux habitant.e.s de tous milieux sociaux se sont impliqué.e.s et sont devenus de véritables actrices et acteurs du projet. Ils s'organisent pour aller découvrir les prestataires, en parlent autour d'eux , créent des réseaux d'échange et d'entraide... La maison des chômeurs, impliquée dans le projet, a aussi permis la création de plusieurs emplois en lien avec la monnaie locale.