Un nouveau projet pour Bouguenais et Nantes Métropole
Notre implication pour tendre vers une ville plus écologique
Depuis l’existence du mouvement écologiste en 1984, les Verts ont toujours participé à la gestion des communes en se situant clairement à gauche sur l’échiquier politique. À Bouguenais, ils ont été membres de l’équipe municipale de 1989 jusqu’à aujourd’hui.
Bien que minoritaires dans des équipes majoritaires de gauche, leur implication a largement contribué à l’identité actuelle de la commune, que ce soit dans le cadre de la préservation des espaces naturels et du patrimoine local (Roche-Ballue, circuit Barque, ferme des 9 Journaux, forêt périurbaine…), dans celui de l’habitat écologique (Pierre Blanche), du soutien à l’économie sociale et solidaire (soutien à l’AMAP, à la Monnaie locale), de la restauration bio dans les cantines municipales, de la mise en place des Agendas 21( groupe Pollen, puis 1er agenda 21 de la commune, et agenda 21 renouvelé), de la création du centre socioculturel Maison Pour Tous, du marché du soir, d’une cellule de prévention sur les risques psychosociaux pour les agents municipaux, de la mise en place du tirage au sort pour oeuvrer au changement de comportements, de l'animation de groupes participatifs (biodiversité, marché du soir...), de l’adhésion à la Charte d’Aalborg (villes durables), du Plan mobilité au sein de collectivité ou du Plan vélo…
Du mouvement des villes en transition à celui des « cittaslow » (réseau international de villes soucieuses de la qualité de vie), une formidable dynamique se dessine et c’est en nous inspirant de ces nombreuses et nouvelles expériences que nous nous proposons d’agir.
Un projet d’ouverture et de rassemblement
Les temps sont révolus où tout se décidait d’en haut et où l’expression démocratique n’était sollicitée que lors des élections. Un projet de transformation écologique doit associer l’ensemble des personnes concernées. C’est pourquoi nous le mettrons en débat non seulement tout au long de la campagne, mais aussi tout au long de la mandature. Pour l’élection municipale de 2014 – qui inclut la désignation des élu.e.s de Nantes Métropole -, nous ouvrons notre démarche à toutes celles et tous ceux qui partagent avec nous l’ambition d’un modèle de société responsable.
Un projet global et singulier
Nous affirmons que notre projet n’est pas soluble dans celui des mouvements traditionnels bien trop aveuglés par les logiques productivistes et financières de court terme, refusant ainsi systématiquement de prendre en compte les limites de la planète. C’est ce refus qui fait que l’écologie ne peut pas être une thématique, un sous-chapitre de tel ou tel programme électoral, même si les préoccupations environnementales peuvent être partagées par d’autres.
Notre projet est bien sûr d’abord une réponse à la crise écologique, mais ce sont tout autant les propositions en matière d’emploi, de santé, d’éducation, de tranquillité publique, etc., qui structurent le projet de transformation écologique de la société. Nous ne prétendons surtout pas avoir toutes les solutions. C’est pourquoi nous proposons d’y travailler collectivement de façon ouverte, à partir de ce socle.
Un projet désirable et crédible
L’écologie politique n’est pas, comme certain·e·s voudraient le faire croire, un champ de regrets sur le passé et de lamentations sur un futur grillé d’avance ou une préoccupation futile sur l’environnement, mais un projet ambitieux de transformation et d’émancipation.
Face aux crises multiples qui nous frappent, notre projet est celui qui est le mieux à même de créer des emplois durables non délocalisables et de favoriser le tissage de lien social : un projet porteur de convivialité et de solidarité.
Un projet pour notre ville et notre agglomération, soutenu et relayé par nos élu.e.s aux différents échelons décisionnels (lire les 77 propositions des écologistes pour Nantes métropole).
Les ressources naturelles sont limitées et les finances publiques aussi : il faut veiller à ce que chaque euro dépensé soit un euro utile.
Nous devrons donc trouver les sources de financement et d’économies à réaliser pour mettre en œuvre la transition écologique.
C’est dans cette logique d’économie de l’argent public que nous nous opposons depuis toujours au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Il faut également rappeler que ce projet détruirait encore des terres agricoles permettant une production locale, condamnerait les emplois des agriculteurs en place, entraînerait la délocalisation de plus de 1 800 emplois actuellement présents sur l’aéroport de Nantes Atlantique accentuant ainsi la transhumance via le pont de Cheviré , et fragiliserait le site d'Airbus – le devenir de la piste est toujours une énigme ! Des aménagements sont réalisables pour améliorer l'Aéroport actuel, la piste n’est pas saturée et les aérogares peuvent être agrandies.
Ce manifeste est le socle à partir duquel nous proposerons un projet :
Pour une VILLE ouVERTEment écologique et citoyenne
qui se construira à partir de l’énergie (positive) que vous êtes invité·e·s à mettre en réseau ici