Un groupe actif dans les débats publics : Thierry Brochot à Gonesse pour Picardie-Roissy
Les élus Europe Ecologie du conseil régional de Picardie ont été très présents dans plusieurs débats publics : l’éolien en mer, Picardie-Roissy…
Jeudi 30 juin, Thierry Brochot s’est rendu à Gonesse (Val d’Oise) pour y défendre le projet Picardie-Roissy. La réunion du débat public s’est déroulée dans une atmosphère relativement hostile au projet, de nombreux acteurs du Val d’Oise demandant que la construction du barreau de Gonesse soit considérée comme prioritaire.
La complémentarité de Picardie-Roissy avec le barreau de Gonesse a cependant été répétée à maintes reprises, notamment par Jean-Vincent Placé, vice-président Europe Ecologie-Les Verts aux Transports d’ile-de-France et vice-président du Syndicat des Transports d’Ile de France (STIF).
Thierry Brochot, venu en soutien des Verts du Val d’Oise, a pris la parole pour faire valoir le point de vue des écologistes picards et franciliens. Il s’est ainsi exprimé en tant que secrétaire des verts de l’Oise, et non en tant que conseiller régional, « sinon [il] aurait porté un costume et une cravate comme le vice-président Placé ». Pour mieux mettre en exergue la concertation entre les Verts d’Ile-de-France et de Picardie ( qui a abouti à la co-rédaction d’un cahier d’acteurs), il était accompagné d’un Vert du Val d’Oise, M.Bernard Loup.
Sans répéter les éléments du cahier d’acteurs, Thierry Brochot a expliqué pourquoi les écologistes, bien qu’ils soient « opposés au développement du transport aérien de masse » et qu’à ce titre ils ne soient pas « fan du développement tentaculaire du pôle de Roissy », considèrent le développement de la liaison TER Creil-Roissy comme une avancée pour la planète et un progrès pour les 15 000 picards qui se rendent quotidiennement à leur travail sur la plateforme aéroportuaire. « Picardie-Roissy permettrait en effet un report modal de la voiture vers le train d’un million de voyages par an, ce qui pourrait occasionner une réduction des émissions de CO2 « équivalent à environ 1% des rejets engendrés par l’industrie picarde tout entière ».
A minuit, quand la réunion s’est terminée, il semblait que le projet Picardie-Roissy avait fait un pas supplémentaire vers sa réalisation.