Accueil Actualité Vélodrome de Saint-Quentin en Yvelines : c’est toujours non !

Vélodrome de Saint-Quentin en Yvelines : c’est toujours non !

Velodrome St Quentin

Mercredi 12 juin, un groupe d’élu/es régionaux « Sports et loisirs » prévoit une visite du chantier du vélodrome de la base de Loisirs et de Plein Air de Saint-Quentin en Yvelines.

Les écologistes régionaux tiennent à rappeler à cette occasion leur opposition au projet pharaonique de complexe commercial et sportif « Vélopolis » qui se cache derrière l’opération Vélodrome.

En soi, la  construction d’un vélodrome de 5000 places sur les emprises naturelles de la base de loisirs est une aberration. Une telle structure est démesurée, allant à l’encontre d’un principe d’urbanisation raisonnable, de protection de l’environnement et des espaces naturels paysagers. Le projet est en complet décalage avec les besoins de la population. Il est même en décalage avec les demandes des associations de cyclistes, qui réclament une utilisation différente de ces moyens (réseau de pistes cyclables, logements, etc.), et non une piste de BMX couverte réservée à quelques sportifs professionnels.

Sous couvert d’une réalisation d’équipement sportif, ce projet est avant tout une opération commerciale juteuse, qui prévoit un restaurant panoramique, une salle polyvalente, 500 places de parking ou encore 2000 m2 de bureaux.

Mais l’aberration de ce projet ne s’arrête pas là, puisqu’il est basé sur un montage financier en partenariat public-privé, système de financement dénoncé aujourd’hui par tous, suite aux scandales de mise en faillite d’équipement public  financé par des marchés en PPP. De plus, à l'heure des difficultés financières des collectivités locales, ce contrat engage la Communauté d'Agglomération de Saint Quentin en Yvelines à payer un loyer pendant 27 ans.

Les élu/es régionaux soutiennent par ailleurs le collectif de soutien aux « assignés de Montigny » assignés à payer 3,7 millions d'euros, qui sont victimes de l’intimidation de Vélopolis filiale de la multinationale Bouygues et de la censure à libre parole citoyenne. Les élu/es continueront à dénoncer ce projet et à voter systématiquement contre toute nouvelle subvention régionale.