Accueil Actualité Urgences de l’Hôtel-Dieu : Paris, un futur désert médical ?

Urgences de l’Hôtel-Dieu : Paris, un futur désert médical ?

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Suite à l’annonce de la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu pour le 4 novembre prochain, les élu/es EELV de la Région Ile-de-France s’inquiètent des conséquences désastreuses de cette décision pour le service publique de santé. Afin d’exprimer leur opposition totale à ce projet, ils étaient présent/es, avec des élu/es écologistes de Paris, lors de l’assemblée générale du personnel médical et non médical de l'hôpital dans le hall de l'hôpital, le jeudi 16 mai à 14h00.

« Je suis au côté des salarié/es et des patient/es de l’Hôtel-Dieu, car je suis opposée à la fermeture de ces services d’urgences. Si la Région lutte tous les jours contre les déserts médicaux en Ile-de-France, ce n’est pas pour accepter qu’un nouveau désert se crée en plein cœur de Paris. La fermeture de l’Hôtel Dieu, c’est la fin d’un service public de santé, accessible à tous et ouvert 24h sur 24h. », insiste Laure Lechatellier, Vice-présidente de la Région Ile-de-France en charge de la santé.

L'Hôtel-Dieu, le plus ancien hôpital de l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), situé sur l’Ile de la Cité, va devenir un « hôpital universitaire de santé publique » selon le projet de la Direction. L’objectif est d’y abriter entres autres un laboratoire d'analyses, un plateau technique d'imagerie, soit un hôpital sans lit ! Les 250 lits du bâtiment et les services connexes devraient en effet déménager vers l'hôpital Cochin, dans le 14e. Ce sont donc plus de 45 000 patients annuels des urgences de l'Hôtel-Dieu qui devront trouver d'autres hôpitaux pour se soigner en urgence, alors que le besoin est aux désengorgements des hôpitaux publics.

Conséquence directe de la loi Hôpital, patients, santé, territoire (HSPT), dite loi Bachelot, les écologistes dénoncent cette restructuration. Elle est le fruit d’une simple logique comptable qui va à l’encontre de l’enjeu majeur de l’accès financier et territorial aux soins pour les Fanciliens.

 

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