Communiqué de presse des élu/es écologistes du Conseil régional d'Ile-de-France

 

Alors que le pic de pollution se poursuit, sous la pression des écologistes, la Région Île-de-France va mettre en place dès demain la gratuité des transports et ce, tant que les émissions de particules ne seront pas redescendues sous un seuil acceptable

 

Paris, le 20 mars 2015,

 

"Jusqu'à présent, la seule chose qui soit automatique quand des pics de pollution se produisent en Île-de-France, c'est que les enfants sont confinés à l'intérieur et que les écologistes sont les seuls à donner l'alerte! Nous voulons que l'État aussi voit la gravité de la situation et mette en place immédiatement les mesures d'urgence qui s'imposent!", insiste Mounir Satouri, président des élu/es écologistes régionaux

 

Les élu/es et parlementaires écologistes franciliens se sont rassemblés ce matin devant le ministère de l'écologie pour exiger la création d'une cellule de crise qui mettrait en place automatiquement, dès le niveau d'alerte atteint, des mesures pour réduire les émissions de particules. Mesures qui inclueraient la gratuité des transports, des stationnements, le contournement de l'Île-de-France pour les poids lourds et la circulation alternée.

 

Alors que, selon Airparif, le pic de pollution va se prolonger, la Région va prendre les devants et proposer la gratuité des transports à partir de demain et pour la durée de l'épisode, afin d'inciter les franciliens à laisser leur voiture au garage. " Comme l'année dernière, la Région est la première à prendre ses responsabilités et c'est encore une fois en grande partie grâce à la mobilisation des élu/es écologistes franciliens", remarque Pierre Serne, Vice-président.

 

La ministre de l'écologie, qui a reçu ce matin une délégation d'élus écologistes, a déclaré qu'elle étudierait cette cellule de crise et que la décision de mise en place de la circulation alternée pourrait être prise dans les prochaines heures.

 

"La frilosité de ce gouvernement par rapport aux lobbies est incompréhensible. Les automobilistes sont des citoyens comme les autres. Je suis certain qu'ils préfèrent laisser leur voiture au garage un jour sur deux pour permettre à leurs enfants, eux, de jouer dans la cour tous les jours!", remarque Mounir Satouri, qui a menacé de porter plainte pour mise en danger de la vie d'autrui.

 

 

 

Contact presse : Agathe Remoué au 06 69 12 79 14