Les écologistes interpellent la ministre de l’écologie sur la circulation alternée
Alors que la pic de pollution se poursuivait ce vendredi 20 mars pour la troisième journée consécutive, les écologistes ont appelé au rassemblement devant le ministère dédié pour protester contre le refus de ce gouvernement de prendre des mesures immédiates et efficaces. Notamment la mise en place de la circulation alternée.
Le communiqué de presse des élus parisiens et franciliens appelant au rassemblement est ici : "Les écologistes menancent de porter plainte contre l'État pour mise en danger de la vie d'autrui"
De nombreux militant/es étaient au rendez-vous aux cotés d'élus et parlementaires franciliens, de l'ensemble des assemblées. De nombreux élu/es régionaux et parisiens avaient fait le déplacement pour rejoindre les élu/es à l'initiative du projet.
Mounir Satouri, président des élu/es écologistes avait rappelé la menace des élu/es de porter plainte dans un entretien au JDD que l'on trouve sur ce lien.
La ministre de l'écologie a reçu une délégation de ces élu/es pour discuter du sujet : Leïla Aichi, sénatrice, Denis Baupin, député, Christophe Najdovski, Vice-président aux Transports de la Ville de Paris, Mounir Satouri, président du groupe des élu/es écologistes régionaux ainsi que la secrétaire nationale Emmanuelle Cosse.
Les écologistes ont rappelé alors leur volonté que soit mise en place une cellule de crise qui ait l'autorité pour mettre en place de façon immédiate les mesures qui permettront de réduire les émissions de particules, dès le seuil d'alerte atteint. Ces mesures devront inclure :
- la gratuité des transports,
- la gratuité des des stationnements,
- le contournement de l'Île-de-France pour les poids lourds et
- la circulation alternée.
La ministre a dit qu'elle examinerait la possibilité de créer cette cellule. La mise en circulation alternée devait, elle, être discutée le soir même en fonction des prévisions de la pollution sur le week-end.
Sans attendre que le gouvernement décide enfin la circulation alternée, la région a annoncé, sous la pression des écologistes, que les Transports en commun franciliens seraient gratuits dès le samedi 21 mars et tant que durerait l'épisode de pollution.
Le communiqué de presse annonçant la gratuité des transports est visible sur ce lien
Quelques retombées presse de cet événement :