Paris, le 10 juillet 2015,

L'épisode de canicule qu'ont vécu les franciliens ces derniers jours laisse entrevoir les conséquences à long terme du déréglement climatique. Ces épisodes vont en effet se renouveller et s'intensifier. Leur effet est empiré par les choix architecturaux des dernières décennies, privilégiant le tout minéral, l'hyper-densification...

Pour diminuer l'impact de ces périodes de canicule, les écologistes poussent au développement de la végétation dans l'espace urbain, sous toutes ses formes : toitures, facades, espaces au sol disponibles.

Une récente étude de l’IAU montre en effet l’impact positif de la végétation sur les variations de température nocturne. Plus la végétation est présente dans l’espace urbain, moins la chaleur accumulée la journée reste coincée dans « les îlots de chaleur urbain ».  Ceci grâce à l'évaporation et l'ombrage généré par la végétation.

"Ces épisodes caniculaires ont des conséquences sanitaires et sociales majeures. Ils constituent une grave menace pour les personnes vulnérables et tout particulièrement pour les personnes âgées et les personnes malades", rappelle Catherine Ribes. "C’est un enjeu prioritaire que de trouver des solutions durables à ces problèmes" souligne l'élu.

"Les quartiers les plus à risques sont ceux étant particulièrement bétonnés et notamment dans les quartiers populaires. Afin de ne pas ajouter aux inégalités sociales et économiques  une inégalité environnementale, il y a urgence à promouvoir et défendre une stratégie globale d'adaptation de la Région au dérèglement climatique." remarque Mounir Satouri, président des élu/es écologistes.

Les écologistes ont ainsi demandé au président de Région de s'engager dans le smodalités d'un plan d'action pour la réduction des îlots de chaleur urbains.

L'intégralité de la question orale est ici : QO EELV - 10 juillet 2015

Pour en savoir plus :

• L'étude de l'IAU, cliquer ici!
• Article du Monde : "quelle est l'influence du milieu urbain sur le climat"