Accueil Actualités régionales Sécurité et prévention dans les transports : les alternatives à la vidéosurveillance existent!

Sécurité et prévention dans les transports : les alternatives à la vidéosurveillance existent!

Contrairement aux idées reçues, le sentiment d'insécurité des Francilien/nes est en baisse, selon une enquête de l'Institut d'Aménagement et d'Urbanisme*

Cependant, ce niveau de cette sensation d'insécurité reste élevé, notamment dans les transports en commun avec 43,7% des sondés qui craignent d'y être agressés ou volés.

Les écologistes ont souhaité comprendre et répondre à cette sensation d'insécurité des usagers et agents des services de transport. Convaincus que le paradigme du "tout vidéosurveillance" n'est en aucun cas une réponse, ils sont  à l'origine de la mise en place par le Conseil régional d'un comité dédié à la recherche et la proposition de nouvelles pistes.

Le  Syndicat des transports franciliens et les opérateurs participent à ce Comité de suivi et d'évaluation de la politique de prévention et de sécurité dans les transports (CSE). Après une première phase d'auditions et de visites, le CSE a souhaité réunir les acteurs pour un après midi de travail. Des ateliers qui ont rassemblé une soixantaine  de participant/es, élu/es, opérateurs, représentant/es de la police nationale, médiateurs, syndicalistes.

 

Le débat, introduit par Pierre Serne, vice-président chargé des transports et des mobilités et par Jean Lafont, co-président du CSE, était organisé autour de deux ateliers nourris par de nombreuses contributions, et animés respectivement par Jacques Picard et Jérôme Impellizzieri, tous deux conseillers régionaux membres du CSE:

- comment renforcer et mobiliser les moyens au service de la sécurité et du sentiment de sécurité dans les transports?

- comment renforcer les coopérations entre acteurs au niveau local, et comment renforcer la connaissance et l'aide à la décision au niveau régional?

 

Le premier atelier, confirmant le rôle irremplaçable de la présence humaine pour assurer un sentiment de sécurité et lutter contre les actes de délinquance, a apporté des éclairages importants sur le niveau et la répartition des moyens humains, la complémentarité des rôles et des missions de chaque acteur, avec une attention particulière pour les médiateurs, un métier qui bouge très vite, où l'on demande des compétences croissantes, avec une recherche de parcours professionnels.

Le second atelier a proposé la création d'un Observatoire régional de la sécurité des transports et des gares, regroupant l'ensemble des acteurs concernés, y compris des représentants des usagers et des syndicats de salariés.Il a souligné la pertinence de développer des approches communes à l'échelle des bassins de vie, dans le cadre des comités locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) ouverts aux syndicats de salariés.

Début 2014, le CSE présentera des propositions d'améliorations de la politique de la région issues de ces réflexions.

 

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