Justice sociale, équité… des mots clés majeurs du programme des écologistes. Dans ce contexte, une mesure très attendue vient d’être mise en place par les élu/es régionaux, avec le soutien actif des écologistes : la tarification au quotient familial de la restauration scolaire dans les lycées franciliens.

Les éluEs régionaux viennent en effet lors de la session du 10 avril d’adopter les dernières modalités juridiques et financières pour la mise en oeuvre de la tarification au quotient familial dans tous les lycées de Seine-Saint-Denis et du Val d’Oise dès la rentrée 2014. « De trop nombreux lycéens issus de familles modestes ne pouvaient manger tous les jours à la cantine. La mise en place du quotient familial est une mesure de justice sociale majeure », confirme Mounir Satouri, président des élu/es écologistes régionaux.

Cette mesure répond à un constat navrant : l’inégale répartition des demi-pensionnaires sur notre territoire. De trop nombreux lycéens, issus de familles modestes, ne pouvaient rester à la cantine toute l’année. Après avoir mis en place l’aide régionale à la demi-pension pour les familles les plus modestes, la Région va plus loin avec une réforme en profondeur pour une tarification toujours plus juste pour toutes les familles. Désormais modulée en dix tranches allant de 1,5€ à 4€, cette réforme profitera à tous.

Néanmoins, si l’accès facilité à la cantine est majeur pour les écologistes, cela doit s’accompagner d’une offre alimentaire de qualité. En effet, l’impact de l’alimentation sur de nombreuses maladies chroniques n’est plus à démontrer et c’est dès l’enfance que les bonnes habitudes alimentaires doivent s’acquérir. Les écologistes ont donc insisté sur l’importance de garantir à tous l’accès à une alimentation de qualité.

« En stabilisant et en augmentant la part consacrée à l’achat de denrées alimentaires par les lycées, grâce à la compensation régionale, cette réforme permet d’offrir d’offrir aux lycéennes et lycéens des produits de qualité, frais, de saison, , de proximité, bio,  et abordables au prix le plus juste pour les familles », détaille ainsi l’élue écologiste Catherine Ribes.

Cette réforme de la restauration scolaire s’accompagne d’une démarche de déploiement de bornes de réservation afin de mieux gérer les quantités cuisinées et ainsi éviter le gaspillage alimentaire.Si cette démarche est appuyée par les écologistes, ils ont néanmoins fait en sorte qu’il ne s’agisse pas de bornes biométriques, porte ouverte au fichage des élèves.