Le Hip-Hop, acteur de la formation artistique
Le 19 Fvrier 2013, l’association METISSAGE et le COLLECTIF POUR LE RESEAU HIP-HOP DU VAL DE MARNE ont organisé les premières assises du hip-hop en Val de Marne.
Autour de 3 tables rondes, une centaine de personnes ont pu échanger sur les 3 thématiques suivantes : “emploi et formation” , “le hip-hop dans les politiques publiques“ et “entreprendre dans le hip-hop” .Cette manifestation avait pour objectif d’offrir un lieu de partage d’expériences entre les acteurs qui font la culture hip-hop, de renforcer les liens et le dialogue avec les autres acteurs de la société, ainsi qu’impulser une dynamique de structuration du réseau.
Pour nous, écologistes, la culture est un vecteur fort de l’épanouissement personnel, collectif et contribue au vivre mieux. Le hip-hop joue pleinement ce rôle et porte largement ces valeurs dans les territoires. En ce sens il se doit d’être considéré et promu en tant que culture et art à part entière, loin des clichés ou des cases dans lesquels certains sont trop souvent tentés de l’y inclure.D’ailleurs, c’est le message qu’a porté Corinne Rufet, présidente de la commission culture à la Région Ile-de-France, et déléguée nationale EELV aux politiques culturelles et à l’éducation populaire, lors de ces assises en tant que seule représentante politique présente. Exhortant les acteurs de la culture hip-hop à mieux se structurer, s’unir afin de faire bloc pour porter de façon plus lisible, visible et efficace leur revendications, et hisser la culture hip-hop à la place artistique qu’elle mérite ! Une dynamique collective, multi disciplinaire (art graphique, danse, musique, etc…) pour faire comprendre les codes de cette culture aux différentes institutions et aux éluEs est essentielle, à l’instar du mouvement électro des années 90.
Ce discours fait échos d’ailleurs à sa précédente intervention au sein de l’assemblée régionale du jeudi 14 Février 2013 à travers une question d'actualité posée au président de la Région, à qui elle a rappelé qu’il est nécessaire de donner plus de moyens aux acteurs de l’éducation culturelle et l’enseignement artistique au-delà des champs traditionnellement académique, et qu’à ce titre le hip-hop comme l’éducation populaire ne pouvait raisonnablement plus en matière de politique publique être cantonnés à la seule entrée politique de la ville, action sociale ou aides évènementielles ponctuels. Toute la phase de création, d’écriture, de foisonnement intellectuel et culturel, d’échanges culturels et humains, de production de l’œuvre, tout ce travail en amont de la diffusion doit être reconnu et accompagné institutionnellement.
Question d'actualité Corinne Rufet
C’est une vraie politique culturelle ambitieuse de soutien de l’éducation populaire artistique qui doit être mise en œuvre avec le mouvement Hip-Hop.
Pour qu'enfin le Hip-Hop soit considéré à sa juste valeur, comme mouvement artistique d’intérêt majeur.