La France compte 40% des communes de l'Union européenne, ses élu/es sont les champion/nes du cumul des mandats... L'acte III de la décentralisation doit dépoussiérer nos institutions et rapprocher les citoyens de la prise de décision. Il doit permettre d'inventer des politiques publiques qui engageront la transition écologique.

Or ce n'est pas pas le chemin actuellement engagé par le gouvernement. Le projet de loi qui sera débattu prochainement ne simplifie rien, au contraire. Il ajoute au mille-feuille territorial la notion de métropole, qui fait fi des besoins réels et urgents des territoires. La démocratie territoriale y est quasiment absente.

A l'occasion d'un débat en plénière, les élu/es EELV ont réaffirmé leurs principes. "Ce que nous souhaitons c'est que la bonne compétence soit à la bonne échelle, en fonction des territoires.  Ce que nous voulons c'est le renforcement du rôle des Régions et des intercommunalités pour remplacer les conseils généraux à bout de souffle. Ce que nous attendons c'est que les citoyens reviennent vers les institutions et soient impliqués dans les prises de décision" a exprimé Mounir Satouri, au nom du groupe.

En ce sens, il n’est pas acceptable que la partie de la réforme territoriale consacrée à la démocratie locale soit placée en dernière position, telle une cerise sur le gâteau. Le développement des procédures démocratiques devrait constituer la pierre angulaire de toute réforme des institutions, et non pas se transformer en un volet additionnel.

Le groupe EELV a réaffirmé quatre principes :

• Scrutin direct pour rendre les élus responsables devant les citoyens !
• Scrutin proportionnel pour garantir diversité et parité !
• Fin du cumul des mandats !
• Droit de vote pour les étrangers aux élections locales

L'intervention complète de Mounir Satouri lors du débat au Conseil régional est ici : Intervention décentralisation - Mounir Satouri