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Incidents de RER : débloquer des budgets et accélérer les travaux

RERB

Communiqué de Presse

RER : débloquer des budgets et accélérer les travaux


Le trafic ferroviaire au Nord de Paris a subi mercredi soir des perturbations qui ont bloqué près de 50 000 voyageurs. « Une situation inacceptable pour ces dizaines de milliers de franciliens qui n’ont pu regagner leurs domiciles qu’après des heures d’attente », insiste Mounir Satouri, président du groupe des éluEs EELV au Conseil régional d’Ile-de-France.

Un problème d’alimentation électrique est à l’origine de ces perturbations. « Nous demandons que la SNCF et RFF prennent leurs responsabilités et rendent public le calendrier des travaux qui sont en cours pour la rénovation des lignes de métro et RER et qu’ils veillent à ce que ces travaux ne souffrent plus d’aucun retard », déclare Mounir Satouri.

Les éluEs écologistes demandent par ailleurs que les budgets consacrés aux transports en commun augmentent et qu’ils soient en priorité alloués à l’amélioration du réseau existant. « Nous allons peser de toute nos forces pour cela lors du vote du budget de la Région le mois prochain », annonce Mounir Satouri. Le président du groupe des éluEs EELV du Conseil régional tient également à signaler le double discours de son homologue à l’UMP : « Valérie Pécresse pousse aujourd’hui les haut cris en exigeant du gouvernement et du Stif qu’ils modernisent le réseau francilien alors que pour Le Grand Paris, la conseillère régionale défend ardemment la ligne verte, une ligne qui relie les pôles d’affaires et ne désengorgera en aucun cas le réseau existant ».

« L’augmentation de ce budget sera d’autant plus nécessaire que le STIF va d’ores et déjà souffrir de l’augmentation de la TVA qui vient d’être annoncée par le gouvernement », ajoute Pierre Serne, administrateur de ce Syndicat des transports d’Ile-de-France

Le Vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France en charge des transports et des mobilités fait un autre constat sur la gestion de la situation : le manque d’information. « Les voyageurs ont attendus des heures sans savoir en quoi consistait l’incident et à quelle échéance il serait réglé. Autant d’informations que les conducteurs ne pouvaient leur donner n’ayant pas, eux non plus, de retours sur la situation en cours ».