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Le contrat de plan État/Région sanctuarise 7,3 milliards d’euros de projets

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Lors de la session de février du Conseil régional d’Île-de-France, les élu/es régionaux ont discuté du futur contrat de plan Etat-Région sur 2015-2020.

Ce cinquième contrat de plan Etat/Région a pour objectif de coordonner et mettre en cohérence les politiques publiques sur la mobilité, la transition écologique, l’aménagement du territoire et l’enseignement supérieur et la recherche. Il mobilisera 7,3 milliards d’euros entre 2015 et 2020, dont 4,4 milliards issus du budget régional.

L'ensemble du projet est en ligne ici

La discussion a commencé par un bilan du plan précédent.

"Le bilan du Contrat de plan est un moment majeur car il en est de la crédibilité des capacités des Régions à conforter leur rôle stratège et planificateur", signale l'élue Claire Monod. Qui admet toutefois que "le contexte de réforme ne facilite pas la tâche".   "Nous nous réjouissons ainsi sur le plan précédent des résultats en transports et Enseignement supérieur.  Même si nous restons toujours perplexes face au Plan Campus imposé sans dialogue qui n'est toujours pas exécuté du fait de la virtualité de ses financements. Nous regrettons également les taux d'exécution des volets social et environnemental."

L'intervention complète de l'élue est ici : Bilan CPER Claire Monod

Le communiqué de presse du groupe est là :

 

Paris, le 12 février 2015,

Lors de la session de février du Conseil régional d’Île-de-France, les élu/es régionaux ont discuté du futur contrat de plan Etat-Région sur 2015-2020.

Ce cinquième contrat de plan Etat/Région a pour objectif de coordonner et mettre en cohérence les politiques publiques sur la mobilité, la transition écologique, l’aménagement du territoire, l'enseignement, l'innovation et l'emploi. Il mobilisera 7,3 milliards d’euros entre 2015 et 2020, dont 4,4 milliards issus du budget régional.

 Les écologistes se sont prononcés en faveur de ce plan malgré une abstention sur le volet Enseignement, innovation et emploi et sur le CPIER (contrat de plan interrégional Etat-Régions) concernant la Vallée de la Seine. "Les Vice-présidents Alain Amedro, Corinne Rufet et Pierre Serne, en charge de trois de ces volets, ont ainsi pu porter notre vision du développement régional face à l'Etat ; un partenaire pas toujours au diapason", relate Mounir Satouri, président des élu/es écologistes

 Ainsi, les écologistes sont particulièrement satisfaits des crédits alloués à la mobilité, qui représentent 5,3 milliards d’euros (dont 3,4 milliards de la Région). Des montants qui confirment le volontarisme régional en faveur de la modernisation et l’extension des réseaux en faveur des transports du quotidien. « En terme humains, financiers et techniques, les travaux de modernisation de la Région sont sans précédents depuis la construction du métro. Ce CPER inscrit dans le marbre la réalisation de grands projets de transports pour l'Île-de-France. », confirme Pierre Serne, Vice-président en charge des Transports et de la mobilité.

 « Nous constatons que l'idée de l'urgence écologique infuse chez nos partenaires mais qu’il leur reste des progrès à faire pour entamer de façon volontariste une réelle transition écologique du territoire. » rappelle Mounir Satouri, président des écologistes régionaux. Une vision confirmée par la Vice-présidente en charge de l'Environnement, de l'Énergie et de l'agriculture, Corinne Rufet : «Soutenue par le groupe écologiste j’ai poussé pour que l’Etat contractualise à un niveau ambitieux sur la rénovation énergétique, la biodiversité, le développement des énergies renouvelable et la qualité de l’air au sein du contrat de plan État-Région. Sans le volontarisme de la Région, nous n'aurions pas sécurisé les 309 millions d’euros du volet transition énergétique ».

 Dans ce cadre, les élu/es ont particulièrement insisté pour que les crédits de fonctionnement d'Airparif -1,5 millions d'euros- soient constractualisés, pour permettre à cette association de remplir sa mission. Par ailleurs, les élu/es ont également évité la baisse des dotations pour les parcs naturels régionaux. Le budget repassera de 50 à 60 millions d'euros, voire plus, en fonction de la création des deux nouveaux parcs : Brie & 2 Morins et bocage gatinais

 Sur le volet enseignement, innovation et emploi, les écologistes sont opposés à la vision de pôles de compétences prônée dans ce contrat de Plan avec un focus sur les pôles de Saclay en particulier et de compétitivité en général. "Une très grande partie des financements proposés ne sont en fait que la reconduction d'opérations anciennes, liées au plan campus à la Sarkozy, au détriment de dispositifs favorisant les relations sciences/société", regrette l'élu écologiste Bastien François.

« Nous sommes pour un aménagement équilibré et multipolaire de l'enseignement supérieur sur le territoire francilien plutôt que pour les pseudo pôles d'excellence qui concentrent la compétition internationale », rappelle Mounir Satouri. Le groupe s'est donc abstenu sur ce volet.

 Ce contrat de plan fera l’objet d’une consultation entre le 23 février et fin mars. Pour qu’elle soit la plus large possible, les écologistes ont obtenu que la consultation des documents et le recueil des remarques puissent se faire sur Internet. « Nous encouragerons chacune et chacun à s’exprimer sur ce contrat majeur et nous ferons en sorte de continuer à porter notre point de vue en dehors de l’hémicycle », signale Mounir Satouri.

 Pour visualiser les projets du contrat de plan État/Région, c'est par l'IAU et c'est ici!