Budget 2015 : le secteur associatif, une priorité pour les écologistes
Le secteur associatif est un maillon majeur du mieux-vivre ensemble pour les écologistes. Nous avons beaucoup oeuvré depuis le début de la mandature pour simplifier les procédures, augmenter la visibilité, maintenir les subventions...
Le budget 2015 du secteur Citoyenneté s’articulera autour de cinq grands principes :
- l’installation et le suivi d’une nouvelle mandature du Conseil régional des jeunes (CRJ), qui aura pour mission de poursuivre la démarche d’ouverture de cette instance à tous les autres conseils de jeunes qui le souhaitent ;
- la poursuite de la priorité donnée aux quatre dispositifs de soutien au monde associatif ;
- une animation renforcée du réseau d’acteurs soutenus pour favoriser l’échange de pratiques, ainsi qu’un accompagnement accru des bénéficiaires des aides régionales ;
- le soutien du Centre Hubertine Auclert dans son action en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes et l’organisation d’une nouvelle édition des Journées de l’Egalité pour approfondir la sensibilisation à la lutte contre toutes les discriminations ;
- la poursuite de la réflexion sur une instance régionale dédiée à la laïcité.
Le détail du budget citoyenneté est ici : ANNEXE_02
Intervention générale Citoyenneté, Françoise Diehlmann :
Parmi les amendements déposés et obtenus par les écologistes :
- La dotation d'un fonds d'urgence pour les associations en difficulté
Par ailleurs, "le secteur associatif est depuis 3 ans en très grande difficulté et soutenir l’emploi associatif ’est avant tout soutenir les acteurs de terrain", rappelle l'élu écologiste Amigo Yonkeu, qui a présenté au nom du groupe un amendements sur la dotation de 100 000 euros pour le fonds d'urgence dédié aux associations en difficulté.
- Le financement d'actions en faveur de la mémoire des luttes (200 000 euros supplémentaires en autorisation d'engagement)
"L’appel à projets « Projets citoyens » et l’appel à projet spécifique « Construire ensemble la politique de la ville » connaissent un grand succès et sont d’une importance capitale", rappelle Nadia Azoug. "Créer du lien social, encourager l’exercice d’une citoyenneté active, encourager les démarches de co-construction, alimenter le processus de décisions publiques : le soutien régional doit être continu et renforcé.
Par ailleurs, la Région doit s’atteler à plus spécifiquement à la question particulière de la transmission des luttes et des mémoires. Ce travail sur les luttes sociales et mémoires vives doit faire l’objet d’un appel à projets spécifique « Mémoire des luttes » qui couvrirait notamment la mémoire des émeutes de 2005, mais plus globalement la mémoire des quartiers populaires, par la réalisation d'ouvrages, de plateformes numériques, de reportages, de médias locaux, etc. Cet appel à projets spécifique s’inscrirait dans la continuité de l’appel à projet Construire ensemble la politique de la ville, allant dans le sens du rapport Bacqué-Mechmache sur la question de la capitalisation."