Orientation choisie ou subie?
Tribune libre publiée dans le magazine « Ma Région » de février 2014
De nombreux jeunes Haut-Normands choisissaient une voie de formation professionnelle courte et trouvaient des débouchés professionnels.
Hélas, la suppression par la droite lors du précédent quinquennat des CAP (certificat d’aptitude professionnelle) traditionnels, accessibles à partir de la classe de cinquième, n’a fait qu’augmenter le nombre d’élèves quittant le système scolaire sans formation dans notre région. 4.7% des élèves sortaient sans qualification en 2007. Ils étaient 9.9% en 2012. Même si ce chiffre reste en dessous de la moyenne nationale – 12% -, nous devons, dans notre région, nous inquiéter de cette évolution.
La suppression par l’ancien gouvernement des filières courtes qualifiantes, dans une pure vision comptable, a nui à l’offre de formation sur notre territoire. Alors que la Région avait investi pour rendre de nombreuses filières attractives et performantes ! Trop d’élèves sont confrontés à l’orientation subie.
Pour passer à une orientation choisie, il faut proposer aux jeunes des formations qui accompagneront les filières d’avenir. Ce sont celles liées à la transition énergétique, au numérique, à l’aide aux personnes… Il faut redonner confiance dans notre avenir!
Jérôme Bourlet