Tribune libre publiée dans le magazine « Ma Région » de juin 2012

Du 20 au 22 juin se tiendra au Brésil, à Rio, la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable dite «Rio+20».

Vingt ans après la première conférence internationale sur le réchauffement climatique, l’inaction des principaux pays pollueurs du monde, dont la France, est criante : les émissions de CO2 ne cessent d’augmenter, les premiers réfugiés climatiques apparaissent dans certaines îles du Pacifique, la précarité induite par les changements climatiques touche de plus en plus de populations du Sud comme du Nord.

Or crises économique, sociale, écologique, énergétique et politique sont liées : les inégalités au Sud comme au Nord s’accroissent ; les plus pauvres sont les premiers touchés par la dégradation de leur environnement et le renchérissement des matières premières, de l’énergie, de l’alimentation et surtout de l’eau !

Les solutions, prônées par les écologistes, sont donc elles aussi transversales : développer les modes de transports collectifs et alternatifs au routier, favoriser les circuits-courts, engager la transition énergétique, privilégier une agriculture paysanne biologique et de proximité…

Les implications et répercutions régionales d’un tel sommet ne sont pas neutres. La mobilisation passe aussi par des politiques ambitieuses en termes de transport, de pollution, d’agriculture et de préservation de la ressource en eau dans notre région.

Perrine Hervé-Gruyer