2010 : année mondiale de la biodiversité

Tribune libre publiée dans le magazine « Ma Région » de décembre 2010

2010 aura été « l’année mondiale de la biodiversité ».

A Nagoya, les Etats ont tenté de répondre au déclin sans précédent de la biodiversité, dont le changement climatique et la destruction des milieux naturels par l’activité humaine sont aujourd’hui les principales causes.

La biodiversité, garantie de l’équilibre des écosystèmes, est indispensable dans notre quotidien (alimentation, santé…).

Le gouvernement, avec les renoncements du Grenelle de l’environnement, met en danger notre richesse biologique. Il est donc urgent, à notre échelle, d’agir.

Nous refusons les aménagements coûteux et inutiles (contournements routiers, artificialisation de l’estuaire de la Seine, du littoral…), qui dégradent les milieux et font souvent l’objet d’un consensus droite – gauche traditionnelle.

En revanche, notre groupe a initié la création de l’observatoire de la biodiversité, outil incontournable d’acquisition de connaissances et d’aide à la décision. Nous agissons aussi pour développer une agriculture respectueuse de l’environnement, pour obtenir le classement des Boucles de Seine, pour que protection et restauration des milieux naturels fassent l’objet d’investissements publics massifs.

Sauver la biodiversité, c’est pouvoir s’adapter aujourd’hui aux changements locaux et globaux et laisser des choix possibles de développement pour les générations futures.

David Cormand

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