Une génération qui s’interdit de rêver ?

Région-Jeunes

Rencontre Région / Jeunes, Bar-sur-Seine (Aube), le 28 novembre 2012

Depuis 2 ans la région Champagne Ardenne s’engage dans une nouvelle façon de conduire des projets publics : la co-conception. Dans cette optique, les Rencontres Région/Jeunes ont pour objectif de réunir et créer un échange entre les jeunes, les acteurs associatifs et les élus. Une manière pour les politiques de rester connectés au terrain et aux questions de la jeunesse. Etre à l’écoute pour une meilleure compréhension et de meilleures réponses, notamment pour les problématiques des jeunes en errance et de la valorisation de leur créativité. Cette année, les débats ont comme point de départ la Mobilité.

Patricia Andriot, vice-présidente en charge de l’Économie Sociale et Solidaire, a assisté à la rencontre de Bar-sur-Seine, ce 28 novembre.

« Je voudrais d’abord remercier au nom de la région Champagne-Ardenne, les acteurs de ce débat. Nous sommes, élus politiques, là pour accompagner les initiatives locales et nous ne pouvons rien sans le temps d’écoute. Merci donc au proviseur qui nous accueille, aux associations relais qui organisent, et surtout à vous qui avez joué le jeu.

Quelques éléments sur ce que j’ai retenu de la rencontre, vu du prisme élue, c’est-à-dire avec l’envie de transformer la société.

Des choses qui m’ont rassurée
Le contexte particulier des difficultés liées à l’argent, de sa non abondance, annonce une génération de gestionnaires attentifs.
Une mobilité intégrée par les jeunes, certainement une conséquence directe de l’usage d’internet, de l’explosion des frontières via l’échange numérique. Bouger ne fait pas peur.

Des choses qui m’interpellent
Le rêve n’a pas sa place _ la contrainte et le contexte pesant ont pris le pas sur la créativité et la volonté de réinventer nos manières de faire, de voir et de se rencontrer.
Comme si ce monde n’était pas le leur, le vôtre, une posture en marge préoccupante.
La difficulté de penser collectif _ une défiance à l’autre qui rend compliqué l’entraide et le lien entre les jeunes. Comme si faire les choses ensemble effrayait.
Concrètement, ces rencontres servent à quelque chose, la volonté politique de co-construire est là. Nous avons entendu et intégré ce qui a été exprimé. »

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