Motions et questions orales

Lors de la plénière du 20 Octobre 2014 ont été déposée plusieurs motions et deux questions orales. Retrouver l’intégralité des textes ici.

  • Sur la GPSO

Ici, il est possible de distinguer une motion proposée par le Groupe PS-PRG et apparentés  » En faveur du Grand Projet du Sud Ouest ». Celle-ci a été votée par les groupes UMP-NC-CPNT + PS-PRG Apparentés +Force Aquitaine et les deux élu/es communistes dans la continuité de la motion déjà déposée le 24 juin 2013 (alors non votée par les élu/es communistes). Les groupes EELV et RAC ont voté contre. Pour rappel, l’intervention de David Grosclaude à cette époque sur ce lien .

Le groupe EELV n’a pas voté la motion proposée par le groupe PS pour les raisons suivantes :

– La LGV GPSO ne sera pas un facteur de la transition écologique car elle entrainera des dégâts environnementaux énormes pour sa construction avec un coût financier tout aussi énorme.

– La LGV GPSO ne mettra pas un frein à la course effrénée à la concurrence que se livrent les différents modes de transport de passagers entre eux dans la mesure où les choix gouvernementaux ne sont pas de privilégier le mode de transport le plus vertueux mais tous les modes de transports simultanément au nom d’un exorbitant droit à la mobilité pour tous qui fait fi des impacts environnementaux et sociaux que ceux-ci engendrent. Ainsi par exemple, l’aéroport de Mérignac a mis en place une stratégie commerciale très agressive de vols low-cost pour concurrencer la LGV Bordeaux-Tours.

– La LGV GPSO monopolisera des financements publics de l’Etat et des collectivités au détriment du réseau ferré existant dont la modernisation et l’aménagement devraient être prioritaires alors que ce réseau est dans un état très préoccupant, du fait de l’absence de travaux de réhabilitation depuis des dizaines d’années. Si cette réhabilitation avait été prise en compte depuis longtemps, il serait tout à fait possible d’utiliser les voies existantes d’y faire coexister les TGV à 220 km/h, les TER, les trains de marchandises sans créer de lignes grande vitesse nouvelles supplémentaires

– La LGV GPSO ne sera pas une révolution dans les temps de transport des aquitains, à part pour une minorité très spécifique d’entrepreneurs ou cadres supérieurs. Qu’importe pour un habitant de l’aquitaine que le temps de parcours du trajet Bordeaux-Bilbao ne dure que 2h15 s’il doit subir les affres au quotidien d’un mode de transport peu performant comme le TER actuellement (pannes, retards, cadencement insuffisant, capacité des rames limitées…) ou s’il est bloqué dans des bouchons routiers…

– La LGV GPSO ne contribuera pas à un aménagement harmonieux du territoire, bien au contraire, il favorisera une métropolisation accrue, au bénéfice des grands centres urbains interconnectés au détriment des territoires ruraux qui dès lors s’assècheront des forces économiques qui leur restent encore

– La LGV GPSO ne sera pas un investissement pour relancer l’économie, elle ne fera encore que dégrader les ressources financières de l’Etat et des collectivités.

– La LGV GPSO n’est pas une vision stratégique sur le long terme car ses promoteurs font preuve d’un aveuglement stupéfiant à la fois sur les plans financiers, économiques, environnementaux et sociaux. Malgré les différentes études démontrant son inutilité, malgré le rapport Duron ne la classant pas dans les projets ferroviaires prioritaires, malgré le rapport de la Cour des Comptes pointant sa non rentabilité, un certain nombre d’élus persistent à nier l’évidence. Il est vrai que l’enquête publique la concernant complaisamment commanditée par le gouvernement est destinée avant tout à maintenir l’illusion de la faisabilité de ce projet et ainsi permettre à ces élus de ne pas être perdre la face à quelques mois d’échéance électorales départementales et régionales.

L’autre motion sur cette thématique a été déposée par le groupe RAC qui a demandaitun débat complet sur ce projet, repoussé par la majorité de l’Assemblée.

 

  • Sur la réforme territoriale, portée par Force Aquitaine

Les élu/es EELV n’ont pas pris part au vote, le groupe majorité PS-PRG apparenté le repoussant.

 

  • Deux questions sur l’abattage des Cèdres au Lycée Sainte Livrade dans le cadre d’une construction d’un CFA et l’autre en lien avec l’évolution du guide environnemental de la construction dans les lycées. Ces questions sont restées sans réels réponses, le Président ayant plutôt fait de la dérision de la situation. Le groupe EELV maintient sa demande pour l’évolution du guide pour la prochaine séance plénière.

 

 

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