Les élu/es Europe Écologie – Les Verts au Conseil régional d’Aquitaine soutiennent pleinement les 87 faucheurs volontaires, parmi lesquels leur député européen José Bové et leur collègue Bernard Péré, qui comparaissent aujourd’hui au tribunal de Marmande.

Le 2 septembre 2006, José Bové et Bernard Péré avaient participé aux côtés de tous les autres faucheurs volontaires au fauchage d’un champ de maïs transgénique à Grézet-Cavagnan (Lot-et-Garonne).

Pour les élu/es Europe Écologie – Les Verts, ce procès est l’occasion de rouvrir le débat sur les OGM en France alors que la Commission européenne vient de décider, en juillet dernier, de laisser le libre choix aux pays de l’Union européenne d’interdire la culture ou non des plantes OGM sur leur territoire. Cette soi-disant liberté laissée aux États est en réalité un leurre car elle a pour but de convaincre les pays réticents à cette culture, d’accepter en contrepartie de ne plus s’opposer à la plantation d’OGM, au niveau européen.

La Commission européenne semble céder ainsi scandaleusement au lobby des multinationales semencières, ce qui pourrait remettre en cause le moratoire instauré en France en 2008 au nom du principe de précaution interdisant la culture en plein champ de plants d’OGM. Ce moratoire prendra fin en 2012.

Il est essentiel que ce moratoire soit maintenu. Le procès en cours doit servir de tribunal aux faucheurs volontaires afin de réaffirmer avec force la détermination à ne pas transiger sur ce point.

Le groupe Europe Écologie – Les Verts demande expressément au Tribunal de Marmande, de relaxer purement et simplement ces 87 faucheurs volontaires dont le seul tort est d’avoir appliqué eux-mêmes le principe de précaution, aujourd’hui pourtant reconnu constitutionnellement