Par PeggyKançal – Intervention en séance plénière du 21 octobre 2013.

Chères collègues, chers collègues,

Pour aller dans le même sens de cette mise en valeur du rapport Le Treut, je voudrais insister sur :

• D’une part, la valeur scientifique de ce rapport. Les scientifiques qui y ont collaboré indiquent à la fois le caractère novateur de cette démarche, mais aussi la nécessité de poursuivre les travaux puisqu’ils évaluent à une dizaine d’années le temps de recherche supplémentaire pour aboutir à une réelle modélisation régionale. De ce point de vue, la pérennité du comité scientifique ainsi que l’investissement croissant du Conseil régional, au titre de la politique de recherche, pour aider les travaux de chercheurs dans des sujets restant à approfondir et à défricher par ce premier ouvrage, sont des décisions fondamentales.

• D’autre part, cet ouvrage a une valeur d’aide à la décision pour la pertinence et l’amélioration de notre plan climat énergie régional, compte tenu des éclairages experts, pointus qui sont donnés dans le chapitre « Recommandations aux décideurs ». Nous aurons la possibilité de nous investir davantage sur le volet de l’adaptation, à ce titre je fais un appel à la mobilisation des élu/es régionaux pour se lancer dans cet exercice difficile, du fait des arbitrages complexes qui mettront en jeu des intérêts économiques contradictoires.

• Enfin, ce travail inédit permet à notre région, comme aux autres régions, de s’inscrire dès maintenant dans le lobbying des collectivités locales en vue de la conférence sur le climat de Paris 2015. Jusqu’à présent, les villes et les agglomérations sont l’échelon le plus investi dans les négociations internationales, notamment lors du pacte de Mexico. En France, l’attente de résultats sur l’empreinte carbone et la transition énergétique ne pourra pas se faire sans les collectivités locales dont les régions amenées à jouer un role déterminant en matière de planification climat-air-énergie et de financement de la transition : ce sont même dans les territoires que la dynamique et la volonté d’agir est la plus forte.
  A nous élu/es régionaux, de faire entendre notre voix et de peser dans ces négociations de Paris !

Je vous remercie.