Intervention en séance plénière du 24 octobre 2011

Notre groupe s’abstiendra sur cette délibération comme l’ont nos homologues de la Communauté Urbaine de Bordeaux en septembre. Nous sommes conscients de l’effort fait par l’Etat avec cette enveloppe de 2.1 M€ d’euros pour compenser les pertes d’emploi.

Mais la restructuration de l’armée a également fortement impacté d’autres départements comme les Landes ou la Dordogne et là il semblerait qu’il n’existe pas de compensation.

EELV aurait préféré que ces attributions de budget soient faites en accord avec l’ensemble des parties prenantes, du tissu économique, associatif, d’avoir un débat sur comment utiliser au mieux ce financement en fonction des besoins.

Nous avons encore l’impression d’être mis devant le fait accompli.

Surtout que cette  soit disant « redynamisation » aurait pu s’orienter vers d’autres secteurs, moins « tape-à-l’oeil » et plus dans le vent.

Choisir ces projets dits «d’excellence», comme l’aéronautique et les drones – que nous subventionnons déjà de maintes manières – nous parait encore choyés par rapport à d’autres secteurs comme la maîtrise de l’énergie et le développement des énergies renouvelables qui hélas semblent être mis de côté, alors que ce secteur essentiel peine à se développer et à trouver des techniciens bien formés.

Dans le cadre du projet d’agglomération de la Communauté Urbaine de Bordeaux et la promotion des circuit cours aurait pu être ouverte la voie d’une diversification du secteur agricole et la redynamisation de l’agriculture péri-urbaine, avec un objectif d’approvisionnement local.

Certes, ces secteurs sont moins glorieux, mais leurs emplois ne sont pas délocalisables.