Par Bernard Péré – Intervention en séance plénière du 24 juin 2013

Monsieur le Président, mes cher/es collègues,

Le renouvellement du contrat de partenariat avec CEVA nous pose quelques questions dont je veux faire état ici.

Nous sommes en présence d’une grande société en pleine croissance dont le dynamisme commercial est patent et le siège social est à Libourne, très bien !

CEVA produit essentiellement des vaccins, des antibiotiques, des anti-stress autrement dit tout l’arsenal indispensable aux élevages industriels si tant est que nous puissions ici parler véritablement d’élevage. Les animaux s’accommodent très mal des concentrations dont les pires commencent à s’installer en France…

Ainsi les animaux sont mis dans des conditions qui nécessitent forcement cet arsenal d’antibiotiques, d’anti-stress et autres aliments médicamenteux sans lesquels la production de viande, « le minerai » comme disent certains, ne serait pas possible. On est ni dans l’alimentation saine, ni dans le développement durable.

Je ne dis pas que tout ce que fait CEVA est de cet ordre, mais tout de même. Faut-il au nom de l’emploi ne pas s’interroger sur la finalité de nos soutiens ? Et même au nom de l’emploi, je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure façon de procéder.

Nous demandons des clarifications sur ce type de partenariat et pour ce qui est de celui-ci nous nous abstiendrons.

Je vous remercie.